Tue 25-June-2024

Nasrallah : Les fronts de soutien à Gaza ne se calmeront qu’une fois un cessez-le-feu permanent sera établi

mercredi 19-juin-2024

Beyrouth-CPI

Lors de la cérémonie organisée aujourd’hui à la mémoire du commandant du Hezbollah, Taleb Sami Abdallah, le secrétaire général du parti de la résistance libanaise, Hassan Nasrallah, a assuré que son parti ne veut pas de guerre totale dans la région et quoique les combats, militaires et psychologiques, sur le front du nord soient « de soutien » à la bande de Gaza, elles ont été « très utiles dans la plus grande confrontation ».

Nasrallah a indiqué que l’occupant israélien ne veut pas reconnaitre ses pertes humaines pour éviter de mettre la pression sur le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu. Il a ajouté que les combats se poursuivent jusqu’à aujourd’hui et que le les fronts alliés au Liban, au Yémen et en Irak ne se calmeront qu’une fois un cessez-le-feu sera établi à Gaza.

Le chef de Hezbollah a considéré que l’armée israélienne s’efforce de présenter « une victoire illusoire » en prétendant avoir éliminé 20 bataillons du Hamas et que le parti de la résistance n’a plus que 4 bataillons à Rafah alors que l’armée sioniste ne parvient même pas à gérer la situation dans cette région assiégée depuis des semaines.

Nasrallah a averti que son parti dispose de plus de 100 000 combattants et qu’il s’est préparé au pire des cas avec une banque « d’objectifs clairs  à cibler ce qui ébranlera les bases mêmes de l’entité sioniste ».

« Si Israël décide d’ouvrir une guerre totale avec le Liban, la situation en Méditerranée changera complètement ! L’ennemi doit s’attendre à nos forces sur terre, dans les airs et en mer », a averti Nasrallah tout en menaçant d’une guerre « sans limites » avec un scénario probable d’invasion de la Galilée.

L’homme fort de Hezbollah, a adressé un message ferme au gouvernement chypriote qui serait considéré comme partie prenante de la guerre s’il ouvre ses aéroports et ses bases à l’ennemi israélien qui y mène déjà des opérations militaires chaque année. 

Commentant la proposition américaine, Nasrallah a précisé que cet accord ne promet pas un cessez-le-feu permanent ce qui voulait dire que la guerre pourrait reprendre une fois certains prisonniers seront libérés. La résistance a raison alors de ne pas accepter cette proposition dans sa version actuelle.

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