Ramallah – CPI
Le chef de la Commission palestinienne des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Qaddoura Fares, a annoncé mardi que l’occupation néonazie sioniste a tué 16 prisonniers d’identité inconnue et des dizaines de prisonniers de Gaza, depuis le 7 octobre dernier.
Ses déclarations ont été faites lors d’une conférence de presse tenue au siège de la Commission des affaires des prisonniers à Ramallah, à la veille de la Journée du prisonnier palestinien, qui marque le 17 avril de chaque année.
Fares a ajouté que depuis le 7 octobre, les prisonniers palestiniens sont confrontés à une attaque féroce qui est la plus odieuse de l’histoire du mouvement des prisonniers, soulignant que la guerre génocidaire néonazie sioniste dans la bande de Gaza est aujourd’hui menée contre le peuple palestinien, prenant de nombreuses formes et méthodes, dans le centre de Gaza et son extension partout.
Il a mis en garde contre les conditions catastrophiques dans les prisons de l’entité usurpatrice, où elle a tué 16 prisonniers nommément connus, tandis que des dizaines de prisonniers de la bande de Gaza ont été tués, sans connaître leur nombre ni leur nom.
Le responsable palestinien a souligné que l’ennemi occupant sioniste commet des crimes sans précédent et est entré dans une nouvelle ère de conflit, confrontée au silence complet de la communauté internationale.
Fares a accusé l’occupation terroriste sioniste d’attirer les prisonniers dans la confrontation afin de les réprimer et de les tuer, soulignant la présence de geôliers armés à l’intérieur des départements.
Il a appelé à ce que la Journée du prisonnier palestinien soit un tournant en termes d’action populaire contre l’occupation en Cisjordanie et à Jérusalem occupée, à travers des marches dénonçant ses crimes contre les prisonniers.
Dans le même contexte, les organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme ont annoncé mardi que le nombre de détenus palestiniens dans les prisons de l’occupation s’élève à 9 500, dont 80 femmes et 200 enfants de moins de 18 ans.
Les institutions ont précisé que ces données n’incluent pas les cas d’arrestations effectuées par l’occupation à Gaza, qui ont touché des milliers de personnes, soulignant que les détenus de Gaza sont toujours l’objet à des disparitions forcées.
Les institutions ont souligné dans leur communiqué qu’il y a une augmentation à un rythme sans précédent dans l’histoire du nombre de détenus administratifs, puisque leur nombre a atteint plus de 3 660, au début du mois d’avril, dont 22 femmes et plus de 40 enfants.
Cette année, la célébration de la Journée du prisonnier palestinien interviendra à la suite d’une guerre barbare et dévastatrice à Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de martyrs et de blessés, au cours de laquelle les forces d’occupation ont également arrêté des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza.
