Doha – CPI
Aujourd’hui mardi, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majid Al-Ansari, a exprimé un optimisme prudent concernant les pourparlers de cessez-le-feu à Gaza, soulignant qu’il n’y a pas moyen de se rapprocher d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, « mais nous sommes optimistes ».
Hier lundi, des négociations indirectes ont débuté dans la capitale qatarie, Doha, entre le Hamas et l’occupation néonazie sioniste, par l’intermédiaire de médiateurs qatariens et égyptiens.
Al-Ansari a indiqué lors d’une conférence de presse, à Doha, que les négociations sur l’accord d’échange de prisonniers entre la résistance palestinienne et l’occupation « ont repris sous toutes leurs coutures, et nous sommes prudemment optimistes, et les équipes techniques se réunissent pour discuter de certains détails ».
Il a expliqué que « la réunion d’hier avait pour but de transmettre des réponses entre les deux parties, et incluait la réponse d’occupation à la réponse du Hamas », a-t-il déclaré.
Il a souligné que « les négociations de Doha se concentrent sur l’aide humanitaire et la réalisation d’un cessez-le-feu temporaire… Nous sommes encore dans le cadre d’échanges de propositions et nous sommes passés à des réunions techniques », et a déclaré qu’« il est encore trop tôt pour parler d’aucune avancée dans les négociations, mais nous sommes optimistes à ce sujet. »
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a souligné que « toute attaque contre Rafah conduirait à une catastrophe humanitaire et affecterait négativement le progrès des pourparlers… Nous essayons avec nos partenaires régionaux et internationaux d’assurer l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza. »
Les forces d’occupation néonazie sioniste, avec le soutien américain et européen, continuent de commettre le crime de génocide dans la bande de Gaza, pour le 165e jour consécutif, en lançant des dizaines de frappes aériennes, de tirs d’artillerie et de ceintures de feu, en commettant des massacres sanglants contre des civils, des crimes horribles dans les zones d’incursion terrestre, dans un contexte humanitaire catastrophique, conséquence du siège et du déplacement de plus de 90 % de la population.
