Palestine occupée – CPI
Mercredi matin, les bulldozers de l’occupation sioniste ont démoli 47 maisons appartenant à la famille Abou Assa dans la région de Wadi al-Khalil, près du village d’Oum Butin, dans le Néguev, sous la protection de la police sioniste .
Selon des sources locales, les maisons appartiennent à la famille Abou Assa, dans le Néguev occupé, qui a incendié leurs maisons avant l’arrivée des forces d’occupation néonazie sioniste, pour empêcher leur démolition.
Les dirigeants locaux ont invité les habitants du Néguev à venir dans la vallée d’Hébron pour défendre avec dignité et fierté les maisons de la famille Abou Assa, dénonçant la politique d’occupation terroriste qui cible les Palestiniens à l’intérieur.
Au cours de l’opération de démolition, la police d’occupation sioniste a attaqué les membres de la famille Abou Assa, alors qu’ils tentaient de s’opposer à l’opération de démolition dans la vallée d’Hébron.
Des sources des dirigeants arabes de l’intérieur occupé ont rapporté qu’environ 700 policiers supervisaient la démolition des maisons de la famille Abou Assa, dénonçant l’échec de la police d’occupation à se mobiliser pour lutter contre la criminalité dans la société arabe, tandis que l’administration usurpatrice sioniste a soutenu les opérations de démolition.
Le Comité suprême pour les Arabes du Néguev a annoncé, hier mardi, qu’il s’agissait de la plus grande démolition de maisons en un jour depuis plusieurs années, menée par les deux ministres racistes Itamar Ben Gvir et Amichai Shkli, qui veulent enflammer le Néguev pour pour aggraver la discrimination raciale et les déplacements forcés.
Le comité a ajouté que l’État occupant sioniste tente de forcer les habitants de la famille Abou Assa à déménager sous la menace et l’intimidation, afin de prolonger la route 60 vers le sud, mais ils refusent et exigent un logement convenu à Tel Al- quartier Saba.
Il a indiqué que la police d’occupation néonazie sioniste fermera la route 60 et d’autres rues mercredi matin, afin d’empêcher les habitants de manifester, de se rassembler et de protester contre le crime de démolition et de déportation, sans précédent dans l’histoire du Néguev.
