CPI
Le chef du bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique Hamas, Ismail Haniyeh, a révélé une série de contacts que le mouvement a menés avec des médiateurs et des factions de la résistance, en vue de l’envoi de sa délégation aux négociations du Caire.
Dans un communiqué de presse aujourd’hui dimanche, Haniyeh a réitéré l’accent mis par le mouvement sur son sérieux et sa positivité avant le cycle de négociations en cours. Il a mené une série de contacts avec les frères médiateurs et avec les factions de la résistance, a tenu des réunions et des consultations intensives entre l’intérieur et l’extérieur avant d’envoyer la délégation au Caire et a transmis ses positions positives et flexibles à cet égard.
Le chef du Bureau politique du Hamas a souligné l’importance pour la délégation de négociation de se concentrer sur la priorité qui est de mettre fin à l’agression contre le peuple palestinien, soulignant qu’il s’agit d’une « position fondamentale et logique qui jette les bases d’un avenir plus stable ». Tout en s’interrogeant sur le concept de l’accord si un cessez-le-feu n’était pas son premier résultat ?!
Haniyeh a souligné que le monde est devenu l’otage d’un gouvernement extrémiste, qui a un grand nombre de problèmes politiques et de crimes commis à Gaza, et que son président veut inventer des justifications permanentes pour la poursuite de l’agression et l’élargissement du cercle de conflit et saboter les efforts déployés par les médiateurs et les différentes parties, et c’est l’Amérique, qui a couvert cette occupation, qui doit l’arrêter au lieu de lui fournir des armes de destruction et de génocide.
Il a souligné que le Hamas est toujours désireux de parvenir à un accord global et interconnecté qui mette fin à l’agression génocidaire brutale, garantisse le retrait et conclue un accord sérieux d’échange de prisonniers.
Hier samedi, une délégation du mouvement Hamas et des responsables qatariens et américains sont arrivés dans la capitale égyptienne, Le Caire, pour participer aux négociations de cessez-le-feu et à l’échange de prisonniers, tandis que l’entité usurpatrice sioniste « Israël » a refusé d’envoyer sa délégation.
