New-York-CPI
Human Rights Watch a considéré que la réaction de certaines autorités universitaires américaines aux manifestations pro-palestiniennes était trop sévère et choquante.
L’ONG internationale qui défend les droits de l’homme a fustigé les chefs des départements d’un nombre d’universités américaines, assurant qu’ils auraient du encourager l’apprentissage et le débat, ils auraient du encourager les nouvelles générations à défendre leurs croyances dans un cadre de respect des libertés fondamentales.
« Au lieu de cela, ils ont répondu aux manifestations par une répression sévère à l’encontre des étudiants dans des établissements tels que l’université de Columbia, l’université du Texas et l’université d’Emory. Il y a eu notamment des suspensions massives, des expulsions de logements universitaires et des arrestations d’étudiants, de professeurs, d’observateurs juridiques et de journalistes couvrant les manifestations », lit-on sur le site de Human Rights Watch qui a ajouté que la protestation ne peut pas être une réponse excessive à une situation aussi grave dans la Bande de Gaza où plus de 34 000 personnes ont été tuées.
« Les manifestants demandent aux universités de se désinvestir des entreprises qui, selon eux, profitent de l’assaut contre Gaza », a précisé l’ONG tout en assurant que même si on n’est pas d’accord avec ces demandes, on doit « au moins reconnaître que ces personnes ont le droit de dire ce qu’elles pensent et de manifester pacifiquement » car « personne ne devrait être puni pour avoir exercé ses droits ».
Notons que la police américaine a arrêté plus de 900 personnes, y compris des enseigants, pour avoir participé aux manifestations pro-palestiniennes depuis le 18 avril courant.
