Fri 17-May-2024

Le Conseil des Waqfs de Jérusalem met en garde contre tout changement dans le statu quo à Al-Aqsa.

jeudi 18-avril-2024

Le Conseil des Waqfs et des Affaires Islamiques de Jérusalem occupée a mis en garde contre les plans et les intentions du ministre extrémiste d’occupation sioniste, Itamar Ben Gvir, visant à modifier le statu quo historique et arabo-islamique à la mosquée Al-Aqsa.

Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil a déclaré qu’il considérait avec une grande gravité les récentes informations diffusées dans les médias sur l’intention de Ben Gvir de changer le statut de la mosquée bénie Al-Aqsa, à Jérusalem occupée.

Il a souligné que cela constitue une violation flagrante des droits, historiques et religieux, les plus fondamentaux des musulmans dans leur mosquée sainte.

Il a également mis en garde contre « ces appels provocateurs, ces plans répugnants et irresponsables qui nous conduisent, ainsi que la région, vers davantage d’escalade et vers l’inconnu, alors que les pays du monde et de la région déploient tous leurs efforts et mobilisent toutes leurs ressources pour instaurer la paix et éviter l’effusion de sang, et pour atténuer les souffrances du peuple palestinien dans des conditions extrêmement délicates et complexes ».

Il a souligné l’attachement des musulmans à leur droit religieux, historique et légal sur chaque pouce de l’espace de la mosquée sainte d’Al-Aqsa, qui s’étend sur 144 dunums avec toutes ses salles de prière, ses bâtiments historiques, ses esplanades et les voies souterraines qui y mènent.

Il a appelé les pays du monde et de la région à intervenir, de manière urgente et sérieuse, pour exercer une pression afin d’empêcher ces plans, à préserver le statu quo religieux, historique et légal existant depuis longtemps à la mosquée Al-Aqsa, en tant que pur lieu de culte islamique réservé exclusivement aux musulmans, sans division ni partenariat.

« La mosquée bénie Al-Aqsa consiste l’un des piliers de la stabilité dans le monde, et l’une des bases de la justice et de la dignité humaine dans la protection des droits des peuples et des nations à pratiquer leurs croyances dans leurs lieux saints, garanties par les lois humanitaires et les traités internationaux. » A-t-il poursuivi.

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