Fri 17-May-2024

Le centre méditerranéen : La sécurité alimentaire à Gaza a atteint des niveaux catastrophiques meurtriers, défaut du manque de l’aide humanitaire

dimanche 14-avril-2024

Le Centre méditerranéen des droits de l’homme a déclaré que l’entité usurpatrice néonazie sioniste (Israël) continue d’entraver l’entrée des fournitures humanitaires de base dans la bande de Gaza, ciblant leur distribution et empêchant leur arrivée dans les gouvernorats de Gaza et du Nord. Cela menace d’aggraver et d’approfondir la situation de famine répandue dans ces deux gouvernorats en particulier, où résident plus de 300 000 personnes selon les estimations des Nations unies.

Le Centre méditerranéen des droits de l’homme a affirmé dans un communiqué que la limitation de l’accès aux aides humanitaires dans toute la bande de Gaza, en particulier dans les régions du nord du territoire, et le retard dans la livraison urgente de denrées alimentaires vitales aggrave rapidement et gravement le niveau catastrophique de l’insécurité alimentaire auquel sont confrontés les Palestiniens là-bas. Ces derniers sont déjà exposés au risque de mourir de faim, en particulier en ce qui concerne l’augmentation du nombre d’enfants souffrant de malnutrition aiguë et des maladies qui y sont associées. Le nombre d’enfants décédés en raison de la faim et de la malnutrition a atteint 28 enfants.

Il a mentionné que les autorités d’occupation sioniste continuent de bloquer l’entrée des aides humanitaires à Gaza, à travers les passages terrestres de manière rapide, efficace et régulière, et imposent d’autres restrictions après leur entrée concernant les opérations de distribution et de livraison. De plus, elles entravent leur entrée de manière quasi-régulière dans les zones du nord de la bande de Gaza. Le Centre a mis en garde contre l’attaque militaire d’occupation sioniste actuelle contre le camp de réfugiés de Nousseirat et l’attaque potentielle sur Rafah, ce qui rendrait les choses encore plus difficiles, comme en témoigne l’augmentation massive des prix des produits déjà rares, ce qui a commencé il y a deux jours.

Le Centre méditerranéen des droits de l’homme a souligné que l’ennemi occupant usurpateur sioniste continue ainsi de violer ses engagements internationaux, les décisions de la Cour internationale de justice, en particulier les nouvelles mesures prises le 28 mars dernier. Ces mesures lui enjoignaient de prendre les mesures nécessaires et efficaces, en coopération avec les Nations unies, pour garantir l’entrée des aides à Gaza sans entrave ni retard, en application de ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide.

Il a également noté que l’ennemi occupant viole également la résolution 2728 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée le 25 mars dernier, qui a souligné la nécessité urgente d’étendre le flux d’aide humanitaire à l’ensemble de la population civile de la bande de Gaza et de renforcer leur protection, et a appelé à lever tous les obstacles entravant la fourniture d’une aide humanitaire à grande échelle.

Le Centre méditerranéen des droits de l’homme a souligné que les autorités nazies sionistes continuent d’entraver l’entrée rapide, efficace et régulière des militants humanitaires via les passages terrestres menant à la bande de Gaza.

Elles imposent également des restrictions supplémentaires une fois que les secouristes entrent en ce qui concerne les opérations de distribution et de livraison. De plus, elles entravent leur entrée de manière quasi régulière dans les régions du nord de la bande de Gaza. Le Centre a mis en garde contre l’actuelle offensive militaire génocidaire, néonazie sioniste, contre le camp de réfugiés d’Al-Nousseirat et l’éventuel assaut sur Rafah, affirmant que cela aggraverait une situation déjà difficile, comme en témoignent les hausses massives de prix observées ces deux derniers jours pour les produits de première nécessité, déjà rares.

Rappelons que depuis le début du mois d’avril, en moyenne, 169 camions d’aide humanitaire ont été autorisés à entrer dans la bande de Gaza chaque jour via le passage frontalier de Kerem Shalom (Kerem Abu Salem) et le passage terrestre de Rafah. Cependant, ce chiffre est bien inférieur à la capacité opérationnelle maximale de ces deux passages, qui était de 500 camions par jour, avant le 7 octobre de l’année dernière.

Le rapport du Méditerranéen a souligné que si l’entrée de l’aide humanitaire se poursuit à ce rythme, cela augure d’une véritable catastrophe dans le niveau de la famine déjà généralisée, qui a déjà conduit les habitants à perdre des milliers de livres en poids corporel. En conséquence, ils se mettent en danger de mort près des checkpoints militaires sionistes, en attendant les camions d’aide, qui sont devenus des points de mort.

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