Gaza – CPI
Human Rights Watch (HRW)a révélé que les forces d’occupation nazie sioniste ont lancé un raid sur le bâtiment résidentiel connu sous le nom de « Bâtiment Mohandisseen » dans le quartier de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, et ont tué 106 civils palestiniens, pour la plupart des enfants, sans aucune cible militaire, en violation flagrante des lois de la guerre.
L’organisation a déclaré dans son rapport : Les forces d’occupation sioniste ont lancé une attaque illégale contre le bâtiment de 6 étages le 31 octobre, sans aucune cible militaire, et ont tué 106 civils, dont 54 enfants, ce qui constitue un crime de guerre présumé.
HRW a appelé les gouvernements qui fournissent des armes à l’ennemi occupant( Israël) à suspendre leurs livraisons d’armes, à soutenir l’enquête de la Cour pénale internationale sur la guerre en Palestine et à imposer des sanctions ciblées contre les responsables impliqués dans des violations des lois de la guerre.
Elle a déclaré : « Des dizaines de frappes aériennes d’occupation sioniste sur Gaza, depuis le 7 octobre dernier, ont causé des milliers de victimes civiles, et a expliqué que cette affaire met en évidence le plus grand danger représenté par les attaques illégales avec des armes explosives dans des lieux peuplés. »
HRW a expliqué que ses enquêtes sur l’attaque confirment qu’il n’y a aucune preuve de la présence d’une cible militaire à proximité du bâtiment, au moment de l’attaque sioniste, ce qui rend le raid aléatoire et illégal au regard des lois de la guerre.
Elle a déclaré que les autorités d’occupation n’ont fourni aucune justification pour l’attaque et que le bilan de l’armée sioniste, qui n’a pas réussi à enquêter de manière crédible sur des crimes de guerre présumés, souligne l’importance des enquêtes de la Cour pénale internationale sur les crimes graves commis par toutes les parties au conflit.
HRW a cité des témoins oculaires affirmant que le bâtiment Mohandessin, adjacent au camp de réfugiés de Nousseirat, abritait au moins 350 personnes, dont au moins 150 personnes déplacées qui y avaient trouvé refuge pour échapper aux bombardements ailleurs dans la bande de Gaza.
Des témoins oculaires ont déclaré que quatre bombes avaient été larguées, depuis les airs sur le bâtiment vers 14h30 sans avertissement, le touchant et détruisant complètement.
Gerry Simpson, codirecteur de la Division Crises et Conflits de HRW, a déclaré que le raid susmentionné « a tué au moins 106 civils, dont des enfants jouant au football, des habitants rechargeant leur téléphone dans un magasin au rez-de-chaussée et des familles déplacées en quête de sécurité. »
Il a poursuivi : « Ce raid a causé de lourdes pertes parmi les civils, sans avoir de cible militaire apparente, c’est l’une des dizaines d’attaques qui ont provoqué un massacre massif, ce qui confirme la nécessité urgente d’une enquête de la Cour pénale internationale. »
L’organisation a déclaré que les autorités sionistes n’ont fourni aucune information publique sur l’attaque contre le bâtiment des ingénieurs (Mouhandessin), n’ont pas non plus expliqué sa cible, et n’ont pas non plus pris de précautions pour réduire les dommages causés aux civils. Elle n’a pas non plus répondu à une lettre que HRW lui a envoyée, le 13 mars, résumant les conclusions et demandant des informations spécifiques sur l’attaque sanglante.
