Sun 19-May-2024

Les organes securitaires de Abbas, en poursuite des militants.. est-ce Les prtemices d’une guerre civile ?

dimanche 31-mars-2024

Cisjordanie – Centre d’information palestinien

Les agissements des services de sécurité de l’Autorité palestinienne contre les résistants, refont surface et provoquent la confusion dans la lutte des jeunes de Cisjordanie contre l’occupant qui tue et blesse depuis 07/10/2023 des milliers de martyrs et de blessés.

Le « pouvoir » de Abbas, au lieu de soutenir la résistance et le mouvement populaire en cis-jordanie, il aide l’occupant dans ses poursuites de ceux qui se révolte contre le génocide perpétré à Gaza. En effet l’organe sécuritaire en Cisjordanie s’est livré ces derniers mois à et des affrontements et des arrestations avec les protestants favorables à la résistance de Gaza, qui ont engendré le martyr de cinq citoyens par des balles des organes sécuritaires et des dizaines de blésées.

Plus de 150 citoyens palestiniens, y compris des résistants, des recherchés par l’occupation, des étudiants universitaires, des prisonniers et des libérés, des prédicateurs, des avocats, des écrivains et des journalistes, sont détenus par les autorités de Abbas, malgré les décisions judiciaires de les libérer plus d’une fois. Selon des déclarations de juristes.

Coordination de la sécurité

Alors qu’une salle d’opération est en cours de formation au sein du ministère de la Sécurité nationale d’extrême droite d’Israël, Itmar Ben-Ghafir, pour élaborer des plans visant à éliminer la résistance en Cisjordanie et à cesser les opérations pendant le mois sacré du Ramadan, le comble est que tous les secteurs des services de sécurité de de Abbas s’accourent pour y participer.

Le régime de Abbas s’attache tellement au principe de coordination avec l’occupation, qu’il facilite fidèlement l’entrée de l’armée de l’entité sioniste dans les zones qui sont « juridiquement » sous son autorité, pour procéder à des arrestations et même des assassinats de militants palestiniens, ainsi que la pratique de la « politique de la porte tournante » qui consiste à l’arrestation des par les détenus libères des par l’armée sioniste et vice versa.

Les poursuites contre les militants 

Le samedi soir un jeune a été blessé par des tirs les services de sécurité de l’Autorité alors qu’il assistait à des poursuites des occupants du « bataillon de Jénine » dans la ville de Tulkarem; Des vidéos ont documenté la sécurité de Abbas tirant un puissant barrage de bombes à gaz sur les résidents, la situation n’a pas tarder à évoluer  en affrontements armés à Tulkarem suite à la poursuite d’un groupe de recherchés par les sionistes.

Les habitants de Tulkarem ont condamné l’agression des forces de Abbas, qui coïncide avec la guerre sanglante que l’occupation mène depuis six mois à Gaza, et de l’escalade des agressions de l’armée de l’occupation et des colons sionistes à Cisjordanie.

Depuis le début de la bataille de Tufan al-Aqsa « déluge de l’Aqsa », les autorités de Abbas ont délibérément pris pour cible des citoyens en leur tirant dessus pendant les événements ou en poursuivant certains recherchés par l’occupation, causant des martyrs et des blessures, en particulier dans le gouvernorat de Jénine.

Au cours des mois de l’agression, cinq personnes auraient été abattues par les services de sécurité de Abbas, lors de la répression de la manifestation pour soutenir Gaza : dont quatre jeunes : la jeune fillette Razan Turkmène, les jeunes Firas turkmènes, Mahmoud Abu Laban, Mohammed Sawafta, et Mohammad Arsan.

Dans la ville de Tubas, au nord de la Cisjordanie, il y a eu des affrontements entre les militants et la sécurité de l’Autorité de Abbas le mois dernier, lorsque des combattants sont descendus dans les rues de la ville pour contrer une intrusion attendue des forces d’occupation dans la ville après qu’une force militaire israélienne a été repérée dans la région, mais ont été surpris d’être poursuivis par des éléments de sécurité palestiniens, entraînant des affrontements entre eux.

Début janvier dernier, le bataillon de Jenine, (branche armée du Jihad islamique à Jérusalem) a accusé les services de sécurité de l’Autorité da Abbas d’assassiner les entrepreneurs Ahmed Hashim Abidi et Baha ‘a al-Ka’akban. As-Saraya a ajouté que les factions de résistance à Jénine ont évité de s’opposer aux éléments de l’Autorité palestinienne, mais ces éléments de ladite autorité, n’ont pas cessé de poursuivre les résistants et de leur tirer dessus.

Récemment, le recherché par l’occupation Qaïs al-Sa’adi, un commandant captif des Brigades Qassam à Jénine, ancien détenu puis libéré par un accord d’échange entre la résistance et les sionistes, a été abattu par les services de sécurité du régime de Abbas lors d’une poursuite visant à l’arrêter près du quartier Al-Hadaf, dans les environs du camp de Jénine.

Des scènes diffusées par les plateformes palestiniennes locales ont montré des affrontements armés entre la résistance palestinienne et les services de sécurité de Abbas dans le camp de Nur Shams à Tulkarm, et des médias palestiniens ont montré que les services de sécurité palestiniens poursuivaient le commandant du bataillon de Tulkarm « Abu Shaja » et d’autres militants.

Des mises en garde d’une guerre civile

Commentant ces événements, le bataillon de Qafeen, des Saraya al-Qods du Jihad islamique a décrit le ciblage de ses membres par les organes du pouvoir comme « un acte scandaleux et méprisable démontrant l’échec des autorités et de son soutien de l’occupation qui tue notre peuple », avertissant que « toute tentative d’arrestation d’un de ses militants de Tulkarem à Jénine sera accueillie par une réponse claire et dure ».

Dans un communiqué, Qafeen a appelé les responsables de l’Autorité de Abbas à mettre fin à ce qu’ils ont qualifié d' »actes minables » avant la détérioration de la situation, en appelant le peuple palestinien à « Soutenez la vérité et dénoncez ces actes déplorables, car ils conduisent à une guerre intérieure qui ne profite qu’aux sionistes et à leurs espions ». Dans le même contexte, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa ont déclaré que leurs militants représentent une « ligne rouge » et que « ceux qui tentent de les violer recevront une réponse douloureuse », appelant les services de sécurité à arrêter ces actions et à libérer leurs détenus.

Hamas dénonce

Pour sa part, Hamas a confirmé dans un communiqué que le meurtre d’un citoyen palestinien par les services de sécurité de l’Autorité à Tulkarem était un « crime grave qui doit être puni pour maintenir la paix civile face à l’occupation. » Le mouvement de résistance a fermement condamné « le crime commis par les services de sécurité à Tulkarem », le décrivant comme « un crime grave contre la sécurité et la paix civile de la Cisjordanie, qui reflète le niveau abject où l’aile dominant de l’autorité de Abbas s’est rabaissé ».

Le Hamas a souligné « la nécessité de frapper fort toute personne qui tire sur des citoyens, afin de préserver la paix civile et le tissu communautaire, et l’unité du peuple palestinien face à l’occupation et aux colons qui intensifient leurs crimes contre le peuple palestinien et ses lieux sacrées, au premier rang desquelles figure la Mosquée bénie Al-Aqsa ».

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