Fri 17-May-2024

Mercenaires dedans l’armée d’occupation… et soutien de l’Occident à l’agression sioniste.

samedi 4-mai-2024

Centre d’information palestinien

De nombreux articles de presse publiés ces derniers mois ont révélé la participation de milliers de mercenaires de différentes nationalités dans les rangs de l’armée d’occupation sioniste, et des voix internationales se sont récemment élevées pour réclamer des poursuites contre eux, à la lumière des crimes commis contre les Palestiniens au cours des dernières années. Bande de Gaza.

Bien que l’utilisation par l’entité sioniste de mercenaires de divers pays du monde ne soit pas une nouveauté dans l’histoire de ses guerres, les voix de condamnation sont cette fois plus fortes, étant donné l’ampleur des crimes commis à Gaza par rapport à toute autre guerre précédente.

Enrôler des combattants mercenaires

Le site britannique Middle East Eye a publié un rapport dans lequel il aborde l’utilisation par l’occupation sioniste de combattants étrangers dans sa guerre brutale contre Gaza, soulignant la participation de milliers de personnes de plusieurs pays à la guerre contre les Palestiniens. Le rapport préparé conjointement par les chercheurs Ali Bakir et Mehmet Raqiboğlu a attiré l’attention sur le passé criminel de l’État occupant, qui a travaillé depuis sa création pour attirer les combattants terroristes étrangers qui ont formé l’armée sioniste et ont été récompensés par des postes élevés après les massacres qu’ils ont commis.  

Le rapport indique également que l’armée d’occupation s’est efforcée de recruter des milliers de volontaires dans des dizaines de pays à travers le monde, ciblant les combattants « très motivés » et leur versant le double de leurs salaires habituels. Selon l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme, « il existe dans l’armée néonazie des programmes qui permettent à toute personne juive de servir dans l’armée », quelle que soit sa nationalité d’origine. Mais il n’y a pas que les Juifs de la diaspora qui sont autorisés à combattre dans les rangs de l’armée israélienne. Il y a aussi des mercenaires de différentes religions qui ont été recrutés en échange d’argent, comme le prouve des témoignages et des informations. Toutefois, selon le rapport de Middle East Eye, la catégorie de recrues étrangères la plus controversée est celle des mercenaires embauchés par l’intermédiaire de sous-traitants. Il existe des rapports faisant état de mercenaires combattant dans la guerre à Gaza, notamment des vidéos et des photos indiquant que des mercenaires américains travaillent aux côtés de l’armée de l’occupation. Le rapport prévient que l’impunité accordée aux combattants étrangers entraînerait des conséquences désastreuses pour les civils palestiniens, en plus du danger qu’ils représentent pour la sécurité intérieure de leur pays d’origine à leur retour.

Fermer les yeux

 Malgré les rapports mettant en garde contre la participation de mercenaires à l’agression des occupants néonazis, des pays comme les États-Unis, la France, l’Espagne et l’Ukraine ferment les yeux sur leurs citoyens combattant dans l’armée d’occupation, mais les présentent plutôt à l’opinion publique dans les médias locaux comme des « héros » et non comme des « criminels de guerre », comme le réclament les victimes palestiniennes à Gaza. Le réseau français Europe 1 a publié, en décembre dernier, un reportage sur le recrutement par l’armée israélienne de plus de 4 000 personnes ayant la double nationalité « franco-israélienne » pour combattre dans ses rangs sur le front de Gaza. La question du reportage avait alors fait sensation et un tollé médiatique en France et à l’étranger. Le reportage cite un mercenaire juif français nommé Ethan (22 ans), qui a rejoint l’armée de l’occupation il y a deux ans et qui combat actuellement sur les lignes de front dans la bande de Gaza avec le grade de premier sergent dans les forces d’élite. Le réseau indiquait alors que le nombre de soldats de nationalité française est juste derrière celui des États-Unis, dont les soldats constituent 35% de ces mercenaires. Quant à l’Afrique du Sud, elle a adopté une position différente, puisqu’elle a émis un avertissement en décembre dernier, mettant en garde ses citoyens contre le fait de rejoindre l’armée d’occupation sioniste et les menaçant de poursuites et de retrait de leur citoyenneté (pour les citoyens naturalisés), car cela constitue une violation de la loi internationale.

Des aveux francs

« Je ne suis pas un citoyen israélien », a déclaré le citoyen juif américain Sami Benn, qui a admis sa participation de deux mois à la guerre sioniste dans la bande de Gaza.

Sami a admis dans une interview après son retour en Amérique qu’il avait servi dans l’armée d’occupation sioniste après avoir obtenu un visa de touriste et s’être rendu dans les territoires occupés, et qu’il s’y trouvait le 7 octobre dernier. Il a ajouté qu’il avait auparavant suivi une formation dans l’armée néonazie, ce qui lui a donné la possibilité de rejoindre le 7 octobre la réserve de cette armée, où il a rejoint une base militaire en Cisjordanie, avant d’aller combattre à Gaza.

Sami a écrit dans l’introduction de son compte Instagram qu’il s’agissait de « documenter son parcours en tant qu’Américain dans la réserve de Tsahal » et que le but de cette page est de motiver ses camarades soldats et juifs du monde entier. Il a publié un ensemble de photos et de clips le montrant combattant sous l’uniforme de l’armée sioniste et participant à ses opérations à Khan Yunis à Gaza, ainsi que des clips montrant sa participation à l’arrestation de jeunes hommes de la bande de Gaza. Les militants ont exigé que lui et d’autres comme lui soient poursuivis devant tous les tribunaux internationaux pour crimes de guerre. Il est surprenant que le gouvernement américain ait fermé les yeux sur la participation de certains de ses citoyens aux combats aux côtés d’Israël dans son agression contre la bande de Gaza et n’ait pas engagé de poursuites légales ou judiciaires, tout en empêchant toute activité des étudiants universitaires en faveur de la cause palestinienne.

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