Le Caire – CPI
Samedi, l’Égypte a appelé l’occupation « israélienne » à lever les obstacles et les restrictions à l’arrivée de l’aide humanitaire à Gaza via les ports terrestres, saluant l’arrivée du navire de premiers secours via le couloir maritime vers la bande de Gaza.
Cela ressort d’une déclaration du porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abu Zeid, concernant la position égyptienne concernant ce qui a été annoncé concernant l’arrivée du navire de premiers secours via le couloir maritime vers la bande de Gaza.
Hier vendredi, les travaux de déchargement de la cargaison du navire humanitaire « Open Arms » ont commencé après son arrivée au large des côtes de la bande de Gaza, en provenance du port de Larnaca à Chypre.
Abou Zeid a salué « tous les efforts visant à soulager les souffrances humaines des Palestiniens dans la bande de Gaza », notant que son pays continue de déployer des efforts pour améliorer l’accès de l’aide d’urgence à la bande via le terminal de Rafah et par voie aérienne.
Abou Zeid a appelé Israël à lever les obstacles et les restrictions qu’il impose à l’entrée de l’aide par les points de passage terrestres (Rafah et Kerem Shalom, au sud de Gaza).
Les Émirats arabes unis ont annoncé hier, vendredi, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’arrivée du premier navire d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, transportant 200 tonnes de nourriture et de secours.
Le ministère des Affaires étrangères a expliqué que le navire a été préparé en coopération entre les Émirats arabes unis, la World Central Kitchen Corporation et Chypre grecque, à travers le couloir maritime entre cette dernière et Gaza, à partir du port de Larnaca.
Les mécanismes de distribution de cette aide ne sont pas clairs à l’heure où les forces d’occupation continuent de cibler ceux qui attendent de l’aide dans le sud de Gaza et d’en tuer des dizaines, en plus de cibler les centres de distribution d’aide au centre et au sud de la bande de Gaza.
« Israël » restreint l’entrée de l’aide à Gaza, ce qui a entraîné une pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant et créé une famine qui a commencé à coûter la vie aux enfants et aux personnes âgées dans la bande, habitée par environ 2,3 millions de palestiniens, dont environ deux millions déplacés à cause de la guerre, et qu’Israël assiège depuis 17 ans.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, selon les données palestiniennes et onusiennes, qui ont conduit à sa comparution devant la Cour internationale de Justice accusé d’avoir commis un « génocide ».
