La Cour pénale internationale a appelé, vendredi, à mettre fin aux tentatives de saper son indépendance, entraver ses responsables, les intimider ou les influencer.
Cela s’est tenu dans un communiqué du bureau du procureur de la Cour, publié sur son compte officiel sur la plateforme ICC.
Dans le communiqué, le bureau du procureur général a précisé qu’il « est conscient de l’intérêt public pour ses enquêtes et accueille tout commentaire ou préoccupation à ce sujet ».
Le bureau a également expliqué que « menacer la Cour ou ses fonctionnaires constitue un crime contre l’administration de la justice en vertu de l’article 70 du Statut de Rome ».
Il a souligné que « la menace contre la Cour ou ses fonctionnaires sape son indépendance et sa neutralité ».
Récemment, des médias sionistes ont relayé des informations sur la possibilité que la Cour pénale internationale émette des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Benny Gantz et le chef d’état-major Aviv Kohavi, pour des pratiques pendant la guerre génocidaire brutale contre la bande de Gaza.
Il convient de noter que le président de la Chambre des représentants américaine, Mike Johnson, a déclaré précédemment que si la Cour pénale internationale émettait un mandat d’arrêt contre le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, cela constituerait un développement dangereux qui devrait être confronté.
Johnson a ajouté qu’il « faut répondre à la Cour pénale internationale en imposant des sanctions et en renversant la table ».
Il a déclaré que « les républicains et les démocrates sont unis dans leur refus de l’émission d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre le Premier ministre sioniste ».
