Beyrouth-CPI
Hezbollah a reconnu l’attaque par les drones ciblant un nombre de bases militaires d’occupation israélienne au nord de la ville d’Acre, dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Le parti libanais a indiqué que dans le cadre de sa riposte à l’agression israélienne contre le village d’Adloune et l’assassinat de l’un de ses militants, il a mené ce mardi soir « une attaque aérienne composée » avec des drones de diversion et des drones d’attaque ciblant des sites militaires à l’intérieur des territoires occupés.
Les drones, assure Hezbollah, ont atteint avec précision leurs objectifs dans le quartier général de la Brigade Golani et celui de l’unité Egoz dans la caserne Shraga, au nord d’Acre.
Des sources d’information hébreu ont déclaré que les sirènes d’alerte avaient retenti à Acre pour la première fois depuis le mois de décembre dernier alors que des activistes ont posté sur les réseaux sociaux des séquences vidéo montrant la chute des drones sur les rivages d’Acre au moment où des estivants pris de panique fuyaient le lieu.
Cette attaque est la première du moment où Hezbollah, comme l’indiquent plusieurs observateurs, a élargi le périmètre de ses cibles de 10 à 30 km.
Des sources d’information libanaises ont rapporté que l’artillerie des forces d’occupation israélienne avait riposté en bombardant les abords du village d’Aïta al-Chaab et de Houla au sud du Liban.
