Tulkaram-CPI
Cinq jeunes palestiniens sont tombés en martyr, samedi, lors de l’agression des forces d’occupation israélienne, qui se poursuit pour le troisième jour dans le camp de Nour Shams, à l’est de Tulkaram.
L’agence palestinienne Wafa a rapporté que les autorités d’occupation ont informé les services sécuritaires qu’elles détiennent les cadavres de cinq Palestiniens: Alaa Youssef Abderrahim, Jaafar Salim Khalem Omar, Ahmed Houssam Mohammad Shahada, Omar Salah Naef Abu Arrab et Ali Mohammad Ali Abdallah, sans fournir d’autres informations sur les circonstances de leur mort.
Le nombre de martyrs palestiniens dans le camp de Nour Shams s’élève ainsi à sept martyrs, dont l’enfant Qais Fethi Nasr-Allah (15 ans) et le martyr Salim Faycel Ghanam (30 ans) qui se trouve encore dans ses linceuls dans une maison du camp assiégé.
Les équipes du Croissant-Rouge ont indiqué qu’elles ont été informées de la blessure d’un nombre de citoyens dans la région d’al-Maslakh mais les forces d’occupation refusent de leur permettre d’entrer pour les secourir.
Les soldats d’occupation ont tiré le feu en direction d’une voiture du Croissant-Rouge alors que ses équipes tentaient de retirer un martyr qui jonchait dans un quartier du camp palestinien sinistré.
Les forces d’occupation qui ont renforcé leur présence dans le camp palestinien en envoyant de nouveaux engins militaires pour se positionner dans les différents axes, ont détruit toute l’infrastructure avec les bulldozers qui ravageaient les rues, les boutiques, les boulangeries, les maisons des citoyens et leurs enceintes ainsi que les réseaux d’eau potable, d’électricité et d’internet.
Les forces spéciales de l’armée d’occupation, accompagnées de chiens, perquisitionnaient les maisons, installaient leurs snipers sur les toits, agressaient les habitants et arrêtaient les jeunes citoyens. Un nombre de maisons ont été ciblées par des grenades à fusil antichar Energa causant leur destruction.
L’hôpital gouvernemental du martyr Thabet-Thabet ainsi que la clinique de Tulkaram ont reçu jusqu’à maintenant douze citoyens blessés par les balles et sauvagement tabassés, alors que d’autres blessés n’ont pas pu quitter le camp assiégé.
