Ramallah – CPI
Les forces d’occupation néonazie sioniste ont saisi 8 000 dunams dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, pour y établir des centaines d’unités de colonies, selon les médias hébreux.
Vendredi, la Société de radiodiffusion de l’entité usurpatrice sioniste a révélé que 8 000 dunams dans la vallée du Jourdain avaient été alloués comme « terres sionistes » pour la construction de centaines de logements, en plus d’une zone réservée à l’industrie, au commerce et à l’emploi.
Elle a expliqué que « la planification d’unités résidentielles dans la zone actuellement déclarée domaine public pourrait prendre environ un an, et cela nécessitera l’approbation du niveau politique ».
Elle a cité le ministre extrémiste des Finances Bezalel Smotrich, qui a signé la décision de confiscation, disant que « la diffusion de publicités sur les terres de l’État est une question importante et stratégique ».
« Cette annonce permettra de poursuivre la construction et le renforcement de la vallée du Jourdain. À une époque où certains dans le pays et dans le monde cherchent à saper notre droit à la Judée et à la Samarie (la Cisjordanie) et au pays en général, nous renforçons la colonisation grâce à un travail acharné et au niveau stratégique dans tout le pays.” Selon ses propos.
Les autorités palestiniennes ont documenté une augmentation significative de l’expansion des colonies en Cisjordanie, depuis la formation du gouvernement de Benjamin Netanyahu fin 2022.
Selon les estimations, plus de 800 000 colons résident dans des colonies illégales en Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée.
La communauté internationale reconnaît que les colonies sont « illégales » et constituent un obstacle à la mise en œuvre de la « solution à deux États » qui stipule la création d’un État palestinien aux côtés de l’État d’apartheid d’occupation sioniste.
Cela survient alors que l’occupation mène une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, depuis le 7 octobre, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, une catastrophe humanitaire et des destructions massives d’infrastructures, ce qui a conduit l’ennemi occupant à être traduit devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de commettre un « génocide ».
