Jérusalem- CPI
Mercredi, environ 40 000 Palestiniens ont accompli la prière du soir et de Tarawih dans la mosquée bénie d’Al-Aqsa, malgré les restrictions de l’occupation israélienne.
Le Département des dotations islamiques de Jérusalem (affilié à la Jordanie) a déclaré : « Environ 40 000 Palestiniens ont effectué les prières du soir et de Tarawih dans la mosquée Al-Aqsa, malgré les mesures de l’occupation, le troisième jour du mois sacré. »
Les forces d’occupation ont empêché un certain nombre de jeunes hommes d’entrer pour prier dans la mosquée Al-Aqsa, ce qui coïncide avec le renforcement des procédures à Al-Aqsa et dans ses environs pour le cinquième mois consécutif, selon des témoins oculaires de la ville.
Le premier jour du mois de Ramadan, les forces d’occupation ont placé des barbelés sur la clôture adjacente à la mosquée bénie d’Al-Aqsa, dans la zone de « Bab Al-Asbat », dans le but d’empêcher les fidèles d’entrer dans la mosquée d’Al-Aqsa. .
Le gouvernorat de Jérusalem a publié un communiqué dans lequel il déclare : « Dans un dangereux précédent et pour la première fois depuis 1967, l’armée d’occupation a placé aujourd’hui des barbelés sur la clôture adjacente à la mosquée dans la zone (de Bab al-Asbat). »
Depuis le début de l’agression de l’occupation contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, la mosquée Al-Aqsa est soumise à un siège strict de la part de l’occupation israélienne et à des restrictions à l’entrée des fidèles, sur fond de menaces des forces d’occupation pour y restreindre le nombre de fidèles pendant le Ramadan.
Le Ramadan vient cette année alors que l’armée d’occupation poursuit son agression contre la bande de Gaza, avec le soutien américain et européen, depuis le 7 octobre, avec ses avions bombardant les environs des hôpitaux, des bâtiments, des tours et des maisons de civils palestiniens, les détruisant au-dessus des têtes de leurs résidents et empêchant l’entrée de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du carburant.
L’agression continue de l’occupation contre Gaza a entraîné la mort de 31 272 personnes et la blessure de 73 240, en plus du déplacement d’environ 85 pour cent de la population de la bande, selon les autorités de Gaza et les organismes et organisations internationaux. .
