Ramallah – CPI
Les établissements pénitentiaires ont rapporté que ce qui arrive au prisonnier malade Walid Daqqa, va au-delà d’un crime médical perpétré contre lui depuis des années, pour aller jusqu’à une décision claire de sa liquidation.
La Commission des affaires des anciens prisonniers et l’Association du Club des prisonniers palestiniens ont déclaré mercredi dans un communiqué commun que l’état de santé du prisonnier Daqqa continue de se détériorer, sachant qu’il est transféré à plusieurs reprises à l’hôpital, sans que d’autres détails soient disponibles sur son état de santé.
Le communiqué indique que l’administration pénitentiaire d’occupation fait délibérément obstacle à la visite du prisonnier Daqqa par les avocats et les équipes juridiques, en plus de le priver de communication avec sa famille.
Le communiqué ajoute que l’administration des prisons d’occupation a informé aujourd’hui son avocat que le prisonnier Daqqa avait été transféré de la clinique de la prison de Ramle à l’hôpital Assaf Harofeh, après une nouvelle détérioration de son état de santé.
Le prisonnier malade Walid Daqqa (62 ans), originaire de Baqa al-Gharbiya, souffre d’un cancer rare de la moelle osseuse et le communiqué des institutions des droits de l’homme a qualifié son état de santé d’extrêmement dangereux.
Le communiqué souligne que tous les revers subis par Daqqa sont survenus après son transfert des hôpitaux civils vers les prisons, en particulier la prison de Ramla.
Les organisations de défense des droits de l’Homme ont ajouté que le prisonnier Walid Dakka, comme tous les prisonniers, a fait l’objet de répressions et d’opérations de transfert répétées après le 7 octobre, notamment son transfert à la prison de Gilboa, qui a été le théâtre des plus importantes opérations de répression, de torture et d’abus.
Le communiqué des institutions rappelle l’échec des tentatives judiciaires faites au cours de l’année écoulée pour tenter de sauver sa vie en le libérant pour qu’il rejoigne sa famille, par décision des tribunaux d’occupation, qui ont également constitué une arme dans la poursuite du crime contre lui.
Les deux organisations de défense des droits de l’homme ont tenu les autorités d’occupation pour responsables du sort du prisonnier Daqqa, considéré comme l’un des doyens des prisonniers dans les prisons d’occupation, car l’occupation a refusé pendant de nombreuses décennies de le libérer dans le cadre d’un échange ou d’un accord de libération. .
Ils ont appelé toutes les institutions internationales des droits de l’homme à assumer leurs responsabilités face à l’escalade des crimes contre les prisonniers et les détenus dans les prisons et camps de l’occupation israélienne.
