Gaza-CPI
Le Fond des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a déclaré ce lundi que l’acheminement des aides est une question de vie ou de mort pour les enfants de Gaza dans ces conditions de guerre israélienne génocidaire et d’affamement qui se poursuit depuis cinq mois.
L’UNICEF a posté sur X que les besoins immédiats d’eau, de nourriture, de médicaments et de carburant sont énormes et qu’un cessez-le-feu immédiat « fournit la meilleure chance pour sauver les vies et mettre fin à la souffrance dans la Bande de Gaza ».
Le secrétaire général des Nations Unis, Antonio Guterres, avait de son côté averti de toute attaque israélienne sur la ville de Rafah au sud de la Bande de Gaza où des centaines de mille de déplacés palestiniens se sont réfugiés.
L’offensive « ne serait pas seulement terrifiante pour plus d’un million de civils palestiniens qui s’y abritent ; elle sonnerait également le glas de nos programmes d’aide », a prévenu Antonio Guterres ce matin depuis Genève.
Malgré les injonctions de la Cour internationale de justice annoncées le 26 janvier dernier dans l’affaire soulevé par l’Afrique du Sud accusant l’occupant israélien de commettre un génocide à Gaza, Tel-Aviv continue à défier tout le monde et à poursuivre ses massacres et ses opérations militaires catastrophiques pour environ 2.3 million palestiniens assiégés dans une parcelle de terre surpeuplée.
Les aides humanitaires qui sont entrées dans la Bande de Gaza depuis l’agression israélienne ne représentent que 7% des besoins de la population selon l’UNRWA.
La pénurie d’eau, d’électricité, de carburant, de nourriture, de médicaments, de couvertures menacent la Bande d’une famine et d’une catastrophe imminente assurent les Nations Unies.
