Les prisonniers administratifs dans les prisons de l’occupation sioniste poursuivent pour la 62ème journée consécutive leur grève de la faim pour protester contre la politique de la «détention administrative» qui a pratiquée contre eux sans inculpation ni jugement en dépit de la gravité de leur état de santé.
Les prisonniers administratifs ont commencé leur grève de la faim le 24 Avril dernier en signe de protestation contre l’arrestation illégale et les mesures punitives arbitraires menées contre eux.
Il convient de noter que la détention administrative est un moyen utilisé par l’armée sioniste afin de priver les palestiniens de leur liberté et de limiter leur mouvement sans frais et sans procès dépendant d’un fichier de preuves confidentielles et secrètes que ni le détenu ni son avocat ne peut voir.
Les ordres militaires sionistes permettent le renouvellement de la détention administrative un nombre illimité de fois à condition que chaque arrestation administrative ne dépasse pas les six mois.
Le journal « Haaretz » a cité hier que le tribunal israélien prévoit publier des ordres militaires sionistes de détention administrative contre la moitié de ceux qui ont été détenus lors de la récente campagne militaire continue menée en Cisjordanie et selon les rapports du Club des prisonniers près de 529 ont été détenues.
Ainsi le nombre de détenus administratifs dans les prisons de l’occupation a augmenté de façon spectaculaire.
Actuellement environ 220 prisonniers palestiniens sont détenus sous la peine de la détention administrative y compris des membres du Conseil législatif palestinien des militants de la défense des droits humains des avocats des commerçants et des étudiants universitaires.
