Gaza – CPI
L’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme a mis en garde contre les répercussions des ordres de déplacement donnés par l’armée d’occupation terroriste sioniste aux personnes déplacées, à Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza, comme un prélude apparent au début d’une opération militaire, qu’il considère comme une annonce de l’exécution de plus de 1 200 000 de Palestiniens dans la ville et une escalade du crime de génocide.
Il a déclaré lundi dans un communiqué : « L’armée d’occupation sioniste a averti les civils d’évacuer les quartiers est de Rafah vers la zone « Al-Mawassi », à l’ouest de la ville voisine de Khan Younis, sans aucune explication sur la manière de transporter en toute sécurité les civils vers le territoire de la zone susmentionnée ou comment les organiser à leur arrivée.
Les zones touchées par les ordres d’évacuation comprennent l’hôpital Abou Youssef Al-Najjar, qui est l’hôpital central de Rafah, ainsi que les terres de Rafah et les points de passage commerciaux de Karm Abou Salem, notant que l’entrée des camions d’aide par eux a été interrompue depuis hier après-midi, selon le communiqué.
Il a souligné que les nouveaux ordres d’évacuation, par l’armée d’occupation sioniste, étaient accompagnés d’un avertissement selon lequel la ville de Gaza et son nord « sont toujours une zone de combat dangereuse » et empêchent les Palestiniens de retourner vers le nord.
Euro-Med a confirmé que les ordres d’évacuation contiennent un certain nombre d’erreurs graves, notamment la fourniture d’informations contradictoires et la désignation incorrecte de zones qui n’offrent aucun refuge aux civils.
Il a averti que toute opération militaire terrestre menée par l’armée d’occupation à Rafah menacerait sérieusement de commettre d’horribles massacres et de massacrer des centaines de milliers de civils, en particulier des enfants et des femmes et d’arrêter les opérations de secours humanitaires vitales dans toute la bande de Gaza.
Il a également averti que la prise imminente de Rafah, compte tenu du nombre de personnes déplacées, laisse présager un massacre majeur et fait craindre de sérieuses craintes d’un scénario de déplacement forcé et hors de la bande de Gaza.
Il a souligné que Rafah est le centre des opérations de secours humanitaire et le point d’entrée des fournitures vitales, et que des dizaines d’organisations humanitaires en activité stockent les fournitures qu’elles fournissent aux civils, ce qui laisse présager une escalade de l’approche de famine contre la population de la bande de Gaza et une exacerbation de la propagation des maladies résultant de l’opération militaire.
Il a déclaré : L’attaque terrestre imminente de l’ennemi usurpateur sioniste sur Rafah pourrait représenter le point d’escalade le plus sanglant contre les civils palestiniens et entraînerait une vague de déplacements plus importante, davantage de surpopulation et la destruction des possibilités d’obtenir de la nourriture et de l’eau de base, à un moment où le système de santé, déjà presque détruit, pourrait s’effondrer complètement.
Il a appelé la communauté internationale à remplir ses obligations juridiques internationales pour mettre fin au crime de génocide commis par « l’occupation » dans la bande de Gaza, et à activer de véritables outils de pression pour le contraindre à arrêter son attaque militaire.
