Paris – CPI
Le journal français Le Monde a déclaré que le gouvernement d’occupation sioniste est sur le point de rater un objectif politique important, après que l’Allemagne et d’autres pays ont renouvelé leur confiance dans l’Office de secours et de travaux des Nations Unies, pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), et leur détermination à reprendre son financement.
Le journal français s’appuie sur un rapport publié, le 22 avril par un groupe d’experts indépendants, dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.
Le rapport ignore une grande partie des accusations de l’ennemi usurpateur sioniste contre l’agence et conclut que l’UNRWA a plus de mécanismes pour garantir la neutralité que les autres agences des Nations Unies.
Le rapport explique également que l’entité néonazie sioniste (Israël) n’a pas encore fourni de preuves pour étayer ses accusations contre l’agence, ce qui indique que les retraits internationaux ont été au mieux précipités, ce qui confirme que l’UNRWA est jusqu’à présent «indispensable et irremplaçable», selon le rapport.
Mais ce rapport n’a pas convaincu les Etats-Unis, qui ont gelé leur contribution jusqu’en 2025, alors qu’ils viennent d’accorder une nouvelle aide militaire à l’occupation sioniste, au moment où la menace de l’armée d’occupation d’envahir Rafah s’impose plus que jamais.
L’occupation sioniste a attaqué l’UNRWA en janvier, affirmant que 12 de ses 13 000 employés palestiniens à Gaza avaient participé à l’attaque du 7 octobre dernier.
Selon le journal, cette accusation, basée uniquement sur des allégations, a entraîné une série de retraits parmi les donateurs internationaux, à commencer par les États-Unis, comme si de potentielles erreurs individuelles allaient condamner toute une agence, dont les ressources financières étaient déjà fragiles.
Il a ajouté que, conformément à la stratégie du fait accompli qui a prouvé son efficacité, Netanyahu a vu, dans ce qui a été soulevé à propos de l’agence, une opportunité de lancer une nouvelle attaque contre une institution que l’ennemi occupant continue de considérer comme un moyen de modifier le sort des réfugiés et la question de leur indemnisation ou de leur retour est une question incontournable.
Le journal français confirme que l’attaque contre cette agence, au moment où la bande de Gaza est aux prises avec une crise humanitaire multidimensionnelle et peut-être existentielle, constitue une forme de politique irresponsable de la terre brûlée.
Le Monde conclut son éditorial en soulignant qu’il existe une meilleure façon de répondre aux interrogations et aux critiques adressées à l’UNRWA, qui est de faire tout ce qui est nécessaire pour créer un horizon politique qui remplace l’horizon ambigu de la guerre.
