Fri 10-May-2024

Un responsable de l’ONU : l’enlèvement des décombres de Gaza pourrait prendre 14 ans

samedi 27-avril-2024

Londres – CPI

Les Nations Unies ont estimé l’ampleur de décombres et de dévastations qui doivent être enlevés à 37 millions de tonnes dans la bande de Gaza, notant que ces énormes quantités nécessiteraient de nombreuses années pour être enlevées.

Un responsable du Service de lutte contre les mines des Nations Unies, Per Lodhamar, a déclaré : « Nous estimons qu’il y avait 37 millions de tonnes de décombres, soit environ 300 kilogrammes de décombres par mètre carré, dans la bande de Gaza, qui, avant la guerre, était densément peuplée et urbain», notant que 65% des bâtiments détruits dans la bande de Gaza sont des bâtiments résidentiels.

Il a souligné lors d’une déclaration à la presse régulière aux Nations Unies à Genève que l’enlèvement de ces décombres prendrait 14 ans, en supposant l’utilisation d’une centaine de camions.

Il a souligné que les munitions non explosées étaient mélangées aux décombres, ce qui compliquerait grandement la mission, expliquant qu’« au moins 10 % des munitions tirées dans le conflit n’ont pas explosé, et constituent donc une menace permanente pour la population, pour les équipes chargés de fouiller les décombres pour récupérer les corps des victimes, et aux ouvriers chargés de l’enlèvement des décombres.

Les forces d’occupation continuent de commettre le crime de génocide dans la bande de Gaza, pour le 204ème jour consécutif, en lançant des dizaines de frappes aériennes et de tirs d’artillerie, tout en commettant des massacres sanglants contre des civils, en perpétrant des crimes horribles dans les zones d’incursion terrestre, dans un contexte humanitaire catastrophique résultant du siège et du déplacement de la majeure partie de la population.

Selon les dernières statistiques, 34 305 martyrs, dont une majorité d’enfants et de femmes, sont morts depuis le 7 octobre, tandis que le nombre total de victimes a atteint 77 293, tandis que des milliers de victimes restent sous les décombres et sur les routes, au moment où l’occupation continue d’empêcher l’arrivée des ambulanciers et des équipes de la protection civile.

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