Gaza-CPI
L’ONG Oxfam International a tiré jeudi la sonnette d’alerte de laisser les Palestiniens dans la bande de Gaza affronter la mort de faim au moment où l’occupant israélien poursuit à leur imposer un siège sans précédent dans l’histoire moderne.
Oxfam International, qui siège en Espagne et lutte contre la pauvreté dans le monde, a révélé que les Palestiniens au nord de la bande « survivent à peine avec moins de 12% de leurs besoins quotidiens » soit avec environ 245 calories par jour alors que le corps humain a besoin en moyenne de 2100 calories quotidiennement.
« Le nord de la bande de Gaza est sur le seuil de la famine, toute la population souffre d’une malnutrition aigue alors que 1.1 million personnes affrontent un niveau catastrophique de l’absence de la sécurité alimentaire », a souligné Oxfam tout en indiquant que les aides acheminées à la bande n’arrivent à satisfaire que moins de la moitié des besoins quotidiens des habitants dans les conditions normales.
Les forces d’occupation israélienne ont obligé, sous les menaces des bombes et des massacres, plus de 1.8 million palestiniens à se déplacer vers le sud de la bande assiégée où ils logent dans des tentes, dépourvus de tous les éléments essentiels d’une vie digne des êtres humains. Le plus pire est que l’armée ne cesse de cibler les citoyens qui se bousculaient devant un camion pour recevoir une caisse de farine, causant « les massacres de farines » horribles.
La famine est ressentie d’autant plus dans le nord de la bande où les enfants, les vieillards et les malades, n’ayant pas pu quitter leurs quartiers, sont sous le spectre de la famine, du soif et des maladies. Les organisations onusiennes parlent désormais d’une catastrophe humanitaire, mais à bon entendeur…
Les opérations de largage des aides effectués par l’air n’ont pas résolu le problème, pire encore les scènes de largage ont causé la mort d’un nombre de citoyens qui allaient cherché les caisses d’aides tombées dans la mer ou qui ont été écrasés par des caisses dégénérées en bombes faute de l’ouverture de leurs parachutes.
