Urgent

Sat 5-October-2024

Commission des prisonniers : les prisonnières de la bande de Gaza subissent des sanctions répressives accrues

dimanche 17-décembre-2023

La Commission des Affaires des Prisonniers et des Libérés a signalé dimanche que les détenues de la prison d’Al-Damon en particulier celles qui ont été arrêtées dans la bande de Gaza font face à des conditions de détention extrêmement difficiles. Elles sont soumises à des sanctions strictes qui s’intensifient chaque jour depuis le 7 octobre.

Elle a rapporté par le biais de ses avocates que les forces d’occupation ont mené une vaste campagne d’arrestations en Cisjordanie à Jérusalem dans les territoires de 1948 et à Gaza ciblant nos prisonnières. Toutes subissent des tortures et des mauvais traitements depuis le moment de leur arrestation jusqu’à leur entrée en prison que ce soit par des coups des insultes des fouilles corporelles dégradantes en plus de l’isolement et de la privation des droits les plus élémentaires.

Une détenue a témoigné: ‘Une femme âgée de Gaza est arrivée il y a quelques jours marchant avec une canne sans couvre-chef son corps et ses vêtements étaient couverts de sang ne sachant rien. Apparemment elle souffre de la maladie d’Alzheimer.’

La Commission a souligné que les gardiens de l’occupation prennent les vêtements des détenues de Gaza et les remplacent par des vêtements d’été. Les femmes sont exposées à de nombreux coups et agressions ainsi qu’à des humiliations et des insultes incessantes. Certaines d’entre elles ont été laissées en plein air sous la pluie et le froid glacial pendant 7 jours.

Toutes les détenues de Gaza sont arrivées en prison dans un état déplorable sur les plans sanitaire physique et psychologique.

Une détenue de Gaza qui est également une mère a déclaré: ‘Lors de son arrestation elle était accompagnée de ses quatre jeunes enfants. Elle ne savait pas quoi faire avec eux alors un homme de Gaza proche d’elle les a pris elle ne connait pas et a laissé ses enfants sans savoir ce qu’il adviendrait d’eux.’

La Commission a confirmé que les témoignages mentionnés ne représentent qu’une petite partie de la souffrance et de la réalité à lesquelles nous avons pu accéder et que la direction des prisons isole délibérément les détenues de Gaza du reste des détenues et du monde extérieur pour continuer à commettre ses crimes sans être inquiétée ni surveillée. »

Lien court:

Copied