Fri 10-May-2024

Perquisition des maisons des prisonniers libérés Karim et Maher Younes et du prisonnier Dhafer Jabarin

mardi 6-juin-2023

La police d’occupation et ses forces spéciales ont pris d’assaut ce matin mardi la maison du prisonnier libéré Karim Younes dans le village d’Ara et ont empêché les gens de s’approcher les raisons de la prise d’assaut n’étaient pas connues jusqu’à présent.

Parallèlement à l’attaque du domicile du prisonnier Karim Younes la police a également attaqué le domicile du prisonnier libéré Maher Younes dans le village d’Arara et a confisqué un véhicule familial en plus de convoquer un membre de la famille pour enquête.

La police a également pris d’assaut la maison du prisonnier Dhafer Jabarin dans la ville d’Oum al-Fahm alors que sa femme était seule dans la maison.

Le site Internet Arab48 a cité la famille du captif Karim Younis disant que jusqu’à présent nous ne connaissons pas les raisons de l’attaque agressive de la maison mais la police a confisqué les véhicules de la famille et certains de leurs biens et a déclaré : « Nous condamnons tous ces violations injustifiées ».

Des forces importantes de la police et des unités spéciales se sont rendues au domicile du prisonnier libéré Karim Younes et dans le quartier dans lequel il habite et ont fermé la rue qui y menait.

Aujourd’hui ces incursions s’inscrivent dans le cadre de plusieurs incursions menées par les services de sécurité la police israélienne et les unités spéciales après la libération des deux captifs Karim et Maher Younis et du captif Dhafer Jabarin.

Les deux prisonniers libérés Karim et Maher Younes ont été libérés en janvier 2023 après avoir passé 40 ans dans les prisons d’occupation.

Le 10 mai le tribunal de district de Haïfa a prolongé la détention administrative des deux prisonniers Samir et Dhafer Jabarin d’Oum al-Fahm à condition que leur dossier soit examiné le 21 juin 2023 afin qu’il y ait une perception claire de l’extension de la détention ou de les libérer avant le prochain Eid al-Adha.

Il convient de noter que la police d’occupation continue de temps à autre ses provocations contre les prisonniers libérés et leurs familles dans le but de les harceler tous.

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