L’administration pénitentiaire d’occupation israélienne a empêché le détenu atteint d’un cancer Nasser Abu Hamid de contacter sa famille.
Le porte-parole de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers Hassan Abd Rabbo a déclaré jeudi dans un communiqué de presse : que l’administration pénitentiaire ne tient pas compte de l’état de santé ou psychologique du prisonnier malade Abou Hamid et pratique délibérément la négligence médicale à son encontre révélant qu’il n’a reçu aucune dose de traitement depuis plus de deux mois ; parce que son corps n’est plus assez fort pour répondre à ces traitements.
On rapporte que l’état de santé du prisonnier Abu Hamid se détériore rapidement et qu’il traverse une phase très critique. Il souffre de douleurs intenses et se plaint également d’une émaciation sévère et de son incapacité à marcher et à respirer. Il se déplace dans une chaise roulante et est toujours accompagné d’une sonde à oxygène.
Le prisonnier Abu Hamid est condamné à sept ans de réclusion à perpétuité et 50 ans. Il a été arrêté pour la première fois lors du soulèvement d’El-Hajar en 1987 et a passé quatre mois avant d’être de nouveau arrêté et condamné à deux ans et demi de prison.
L’occupation a libéré Hamid après la décision susmentionnée pour être de nouveau arrêté pour la troisième fois en 1990 et l’occupation l’a condamné à la réclusion à perpétuité. Il a passé quatre ans de sa peine mais il a été libéré avec les libérations qui ont eu lieu dans le cadre des négociations mais l’occupation l’a de nouveau arrêté en 1996 et a passé trois ans de prison. Sachant que ses quatre frères Nasr Muhammad Sharif et Islam sont également incarcérés dans les prisons d’occupation. Leur frère le martyr Abdel Moneim Abu Hamid qui a été tué en 1994 leur maison familiale a été démolie cinq fois dont la dernière en 2019.
Il est à noter qu’environ 600 détenus malades dans les prisons d’occupation dont 23 souffrent de cancers et de tumeurs à des degrés divers.
