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Avant la rencontre avec Abbas Biden promet depuis Jérusalem la supériorité militaire de lentité doccupation

vendredi 15-juillet-2022

Comme prévu le président américain Joe Biden a promis l’engagement de son pays à assurer la supériorité militaire qualitative de l’entité d’occupation sioniste et à étendre ses relations avec les pays de la région et son administration a déclaré qu’il n’attendrait pas indéfiniment que l’Iran revienne à l’accord nucléaire. En attendant l’Autorité palestinienne s’apprête à le recevoir aujourd’hui vendredi malgré le rejet populaire et les condamnations des factions.

Lors de sa visite à Jérusalem-Ouest occupée Biden et le Premier ministre israélien Yair Lapid ont signé la dite « Déclaration de Jérusalem sur le partenariat stratégique entre Israël et les États-Unis ».

Selon le communiqué les États-Unis « s’engagent à construire une structure régionale pour approfondir et intégrer Israël et ses partenaires dans la région et à élargir le cercle de la paix pour inclure d’autres pays arabes et islamiques. Ils sont également attachés à la sécurité d’Israël et le maintien de sa supériorité militaire qualitative. »

L’annonce comprenait une attaque répétée contre le Hamas ainsi que contre le Jihad islamique.

La « déclaration » se concentre sur l’engagement de Washington envers la sécurité d’Israël le maintien de la supériorité militaire qualitative de Tel-Aviv et ne pas permettre à l’Iran de posséder une arme nucléaire et de faire face aux activités iraniennes dans la région.

Réunion d’Abbas

Biden doit rencontrer le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas – aujourd’hui vendredi – à Bethléem (sud de la Cisjordanie) où se trouve l’église de la Nativité.

Un responsable de l’administration américaine a déclaré à Reuters qu’après avoir rencontré Abbas Biden annoncerait des mesures pour développer le réseau de communication en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et des mesures pour faciliter les déplacements entre la Cisjordanie et la Jordanie.

Biden annoncera également un financement de 201 millions de dollars pour l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) et de 100 millions de dollars pour un réseau d’hôpitaux à Jérusalem occupée.

A Bethléem ajoute le responsable il abordera la question des terres appartenant aux églises chrétiennes sur le mont des Oliviers à Jérusalem.

Plus tôt un autre responsable de l’administration Biden a déclaré que le président américain est clair sur sa vision d’une solution à deux États et qu’il réunira les parties palestinienne et israélienne lorsqu’il sentira leur volonté de négocier.

D’autre part le porte-parole de la police palestinienne Louay Erzeigat a révélé à l’agence Anadolu que 1 500 agents de sécurité ont été déployés à Bethléem expliquant que l’église de la Nativité sera fermée aux touristes pendant plusieurs heures.

Hier jeudi des dizaines de Palestiniens ont participé à un sit-in puis à une marche qui ont parcouru les rues de la ville de Ramallah (centre de la Cisjordanie) en refusant de se rendre à Biden. Les participants à l’événement ont brandi des banderoles dénonçant la paix économique aux dépens des droits politiques du peuple palestinien.

Des dizaines de personnes ont également participé à une manifestation similaire dans la ville de Naplouse et ont exigé le boycott de Biden et de ne pas être reçu par les dirigeants palestiniens.

Les factions palestiniennes ont condamné la visite de Biden et son accueil par l’Autorité palestinienne.

Un membre du bureau politique du mouvement « Hamas » Khalil al-Hayya a déclaré que les tentatives d’intégrer Israël dans la région échoueraient.

Al-Hayya lors d’un stand à Gaza a appelé l’Autorité palestinienne à abandonner le pari sur l’administration américaine et à quitter la place d’Oslo comme il l’a dit.

Le Hamas avait précédemment publié que la déclaration entre l’administration américaine et Israël représente « une persistance dans l’agression contre notre peuple et ses droits légitimes ; nous ne leur donnerons pas de prétendue légitimité sur notre terre ».

Le mouvement a ajouté : « Nous annonçons notre rejet du document de la soi-disant Déclaration de Jérusalem qui est venu comme une dédicace à l’approche de Washington en se rangeant du côté de l’occupation et en soutenant son agression contre notre peuple palestinien et ses terres islamiques et chrétiennes et lieux saints. »

« Les tentatives de Washington de réorganiser la région en y intégrant l’entité occupante échoueront » a déclaré Ismail Haniyeh chef du bureau politique du Hamas.

À son tour le Front populaire de libération de la Palestine a estimé que « le document de la Déclaration de Jérusalem est une continuation de l’agression contre le peuple palestinien et ses droits nationaux et la libération de l’entité sioniste dans l’expansion et l’approfondissement de son projet colonial en Palestine et son expansion à l’étranger. »

Quant au Front démocratique de libération de la Palestine il a déclaré : » La Déclaration de Jérusalem est une invitation ouverte à déclencher des guerres régionales dans la région et à renforcer le rôle agressif d’Israël au détriment des intérêts des peuples de la région en plongeant dans la ruine la destruction et le fléau sous prétexte qu’Israël se défend lui-même. »

La « Déclaration de Jérusalem » énonce l’engagement des États-Unis à ne pas permettre à l’Iran d’acquérir une arme nucléaire et de faire face aux activités iraniennes dans la région que ce soit directement ou par l’intermédiaire de ses mandataires tels que le Hamas le Hezbollah et le Jihad islamique comme indiqué dans la déclaration.

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