Wed 12-February-2025

Des aveux tardifs …Les partenaires actifs du crime génocidaire   

dimanche 19-janvier-2025

Gaza – Centre d’information palestinien

Confessions criminelles

Dans un aveu tardif, le président américain Joe Biden a reconnu que l’occupation sioniste avait délibérément tué des milliers de Palestiniens lors de son agression brutale contre la bande de Gaza, ignorant que ces meurtres avaient été principalement perpétrés avec des armes américaines et avec la couverture politique de la Maison Blanche.

Biden

Biden, qui s’apprête à quitter son poste d’ici quelques jours, a déclaré que l’État d’occupation tuait délibérément des milliers de Palestiniens dans la bande de Gaza.

Biden a expliqué dans des déclarations publiées par la chaîne américaine MSNBC que, pendant les premiers jours de la guerre et après sa visite à l’entité sioniste, il avait déclaré au Premier ministre sioniste Netanyahu : « Vous ne pouvez pas bombarder les communautés de Gaza de cette manière aléatoire (balayage aveugle), et la réponse de Netanyahu a été : vous avez fait cela. Pendant la Seconde Guerre mondiale, vous avez largué une bombe nucléaire sur le Japon.»

Biden a également reconnu dans des déclarations à la presse que l’accord de cessez-le-feu qu’il a annoncé mercredi dernier depuis Doha est le même que l’accord de mai 2024, auquel Netanyahu avait alors refusé de s’engager.

La reconnaissance tardive de Biden reflète l’ampleur de la tromperie et de l’hypocrisie – selon les experts – pratiquée par l’administration américaine à travers la fourniture continue d’armes et de bombes mortelles et destructrices à l’entité occupante, et les nombreuses obstructions à toutes les décisions de cessez-le-feu au Conseil de sécurité, en plus à la tenue répétée du mouvement Hamas comme responsable d’entrave à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, malgré l’annonce par ce dernier de son approbation du plan de Biden à cet égard.

L’écrivain politique Iyad Al-Qara confirme que les aveux tardifs de Biden représentent sa propre condamnation et de son administration, et confirme que le génocide qui a duré 15 mois avec le soutien des armes américaines et de la couverture politique américaine, bien que la Maison Blanche sache qu’il tue des dizaines de milliers de civils et en cible des hôpitaux sans justification, ce qui place Washington dans la position d’un partenaire direct dans le crime de génocide dans la bande de Gaza.

Al-Qara a souligné dans son entretien avec le Centre d’information palestinien que le recours des dirigeants américains et européens à faire des déclarations franches après ou avant de quitter leurs fonctions reflète l’étendue de l’hypocrisie qu’ils pratiquent en politique et la politique de deux poids, deux mesures au détriment du sang de milliers d’innocents.

Il a déclaré : Nous soumettons ces déclarations, ainsi que le soutien américain déclaré avec des armes et des bombes meurtrières, et les résolutions de veto qui ont bloqué les résolutions de cessez-le-feu au Conseil de sécurité et l’intimidation de la Cour pénale internationale, devant l’opinion publique mondiale et la justice internationale, afin qu’ils sachent qui est impliqué dans le meurtre de dizaines de milliers de Palestiniens innocents dans le plus grand massacre des temps modernes.

Les critiques publiques de Biden à l’égard de Netanyahu n’étaient pas les premières au cours de cette guerre. En juin dernier, le président américain a implicitement laissé entendre que Netanyahu « avait prolongé la guerre à Gaza pour le bien de son avenir politique ».

Il a déclaré dans une autre déclaration : « L’opinion publique a toutes les raisons de conclure que Netanyahu prolonge la guerre à Gaza pour le bien de son avenir politique. » Mais il s’est rapidement rétracté, et a soutenu le massacre commis par Netanyahu et lui a fourni davantage de bombes pour commettre davantage de meurtres.

L’agression continue avec les armes américaines

Ce qui est important du point de vue des Palestiniens, c’est que malgré les critiques de Biden à l’égard de la politique de bombardement sioniste, Washington continue de fournir à l’occupation des armes et un soutien logistique qui lui ont permis de poursuivre ses bombardements incessants sur la bande de Gaza pendant 470 jours. Les bombardements ont visé des hôpitaux, des maisons, des écoles et des refuges, transformant les zones résidentielles en ruines inhabitables.

Malgré la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza à partir du 19 janvier 2025, Netanyahu menace toujours de la possibilité d’une reprise de la guerre sous divers prétextes après avoir obtenu davantage d’armes américaines sous la direction du successeur de Biden (Donald Trump).

Les déclarations tardives de Biden et leur apparente contradiction avec la position américaine soulèvent des questions sur la crédibilité des États-Unis dans la négociation de la paix ou sur leur engagement en faveur des droits de l’homme.

Génocide en chiffres choquants

La guerre a entraîné la mort et les blessures de plus de 157 000 Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi que 11 000 personnes portées disparues sous les décombres. Le blocus global imposé par l’occupation a empêché l’entrée de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du carburant, ce qui a conduit à une famine qui a tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées, plongeant Gaza dans la pire catastrophe humanitaire que le monde moderne ait connue.

Le message de Gaza au monde

Alors que le monde parle de la tragédie de Gaza, le fait le plus important reste que mettre fin au génocide nécessite de mettre un terme au soutien militaire et politique apporté à l’occupation, ainsi que d’agir sérieusement au niveau international pour demander des comptes aux auteurs du génocide et à leurs partenaires.

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