Les forces d’occupation israéliennes ont démoli dimanche soir le village d’al-Arakib au Néguev occupé au sud de la Palestine occupée et ce pour la 173ème fois.
Des sources locales ont rapporté que la police israélienne a envahi le village palestinien et a obligé les citoyens à quitter leurs maisons avant de les démolir sous un ciel pluvieux et un froid très vif.
Les mesures de démolition dans le Néguev sont justifiées par les autorités d’occupation par l’absence de permis de construction des permis que les autorités israéliennes refusent d’octroyer pour obliger les citoyens palestiniens à quitter leur terre en vue d’en profiter ultérieurement pour faire l’extension des colonies israéliennes.
Al-Arakib qui a été détruit pour la 172ème fois le mois de janvier courant se situe au nord de la ville de Bir Essabaa dans le désert du Néguev au sud de la Palestine occupée. Sa construction retourne à l’époque ottomane et il est l’un des 51 villages palestiniens non reconnus par les autorités d’occupation israéliennes.
Les autorités israéliennes ont démoli ce village et ont banni ses habitants en 1951 pour renouveler le crime le mois de juillet 2010 en démolissant toutes les maisons et en obligeant les citoyens à vivre dans la diaspora.
Les habitants du village d’al-Arakib retournent à chaque fois à leurs terres pour installer des tentes à la place de leurs maisons détruites avant de voir les forces israéliennes les enlever de nouveau.
Dans le désert du Néguev vivent environ 240 mille Palestiniens dont la moitié est répartie sur des villages et des agglomérations installés depuis des centaines d’années.
Les autorités d’occupation ne reconnaissent pas la propriété des Palestiniens dans cette région et refusent de les équiper d’électricité et d’eau potable.
