L’association Waed a averti de la probable mort imminente des prisonniers administratifs qui ont entamé leur 24ème journée consécutive de la grève de la faim dans des conditions extrêmement difficiles.
Waed a déclaré dans un communiqué dont une copie est arrivée au » Centre Palestinien d’Information » que » le danger réside dans le faite que le traitement par l’administration pénitentiaire des prisonniers en grève collective est différent de son traitement des prisonniers en grève individuelle et nous avons remarqué plus de résistance de la part des détenus en grève collective « .
L’organisation a expliqué que le sel et les vitamines ont été interdits aux prisonniers en grève qui souffrent en plus de la négligence médicale systématique visant à les forcer à arrêter la grève. Les prisonniers grévistes sont menacés de mort avec les prochains jours de grève à venir et leur entrée dans la quatrième semaine de grève de la faim.
Elle a souligné que la bataille actuelle menée par les prisonniers administratifs et à laquelle des centaines de prisonniers condamnés y participeront après demain. C’est l’un des événements les plus importants dans l’histoire du mouvement captif parce que leur demande est très importante et vise à faire cesser une politique désastreuse qui a fait souffrir une grande partie du peuple palestinien. Cette loi de la détention administrative est devenue un moyen facile pour l’occupation d’arrêter les citoyens qu’elle veut.
Elle a aussi noté que plus de 90% des prisonniers administratifs en grève de la faim sont des personnes âgées et des malades qui ont plus de cinquante ans et ceci aggrave la crise et les souffrances.
Waed a appelé à un mouvement de masse populaire dirigé par des factions et des institutions pour faire pression sur l’occupation et l’obliger à fournir des solutions pour mettre fin à cette crise incurable.
