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4 prisonnières entament leur deuxième année de détention

jeudi 21-novembre-2013

Selon le Centre d’étude des prisonniers de la Palestine quatre prisonnières ont entamé leur deuxième année de détention dans les prisons israéliennes étant détenues depuis Novembre 2012.

Le porte-parole de Media du centre le chercheur Riyad al-Achqar a affirmé que l’occupation détient dans ses prisons 13 palestiniennes après la libération de la captive Muntaha El-Hih. Parmi elles une prisonnière arrêtée en 2002 et c’est la plus ancienne des prisonnières Lina Ahmad Saleh Jerboni en provenance du territoire de la Palestine occupée depuis 1948. Lina Jerboni est condamnée à 17 ans de prison. Il y a aussi 4 prisonnières détenues depuis 2012 tandis que les autres ont été arrêtées en 2013.

Al-Achqar a indiqué que les prisonnières qui ont passé 1 an en prison sont : Inam Abdul-Jabbar Hasanet de Bethléem détenue depuis le 4 Septembre 2012 et condamnée à deux ans de prison Nawal Saïd Saadi épouse du dirigeant Bassem Saadi (50 ans) de Jénine et détenue depuis le 5 Novembre 2012 Mona Hussein Ka’adan de Jénine détenue depuis le 13 Novembre 2012 et Intisar Mohamed Sayyed de Jérusalem détenue depuis le 22 Novembre 2012 et condamnée à une peine d’emprisonnement de deux ans et demi. Intisar Sayyed est mariée et mère de quatre enfants.

Al-Achqar a souligné que les prisonnières sont dans des conditions difficiles en raison des violations de l’occupation menées contre elles et elles souffrent à cause des transferts répétés aux tribunaux et ces transferts durent plus de 8 heures. Elles se plaignent également des provocations continues pratiquées par l’administration pénitentiaire et la longue période d’attente devant les tribunaux ainsi que le manque de vêtements et de couvertures. Elles sont des fois détenues dans les sections des criminelles sans oublier qu’elles sont victimes de la négligence médicale délibérée. Il y a des captives qui sont malades comme Nawal Saadi qui souffre d’hyper tension et la captive Lina Jarboni souffrant d’infections graves dans la vésicule biliaire.

Le centre a appelé à nouveau les institutions internationales à intervenir pour protéger les détenues contre les crimes de l’occupation et à appliquer le droit international humanitaire tout en travaillant à les libérer de prison et arrêter la politique de détention des femmes et des filles palestiniennes sous de faux prétextes.

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