Des sources palestiniennes bien informées ont déclaré qu’Abou Maher Ghoneim Secrétaire du Comité Central du Mouvement « Fatah » a présenté sa démission de la présidence du comité d’audience mis en place par l’ex-président de l’autorité Mahmoud Abbas pour enquêter avec le dirigeant du « mouvement traître » Mohammed Dahlan inculpés dans diverses questions relatives à la corruption la sécurité intérieure et sa tentative de renverser son président « Abbas » et l’armement de ses composants.
Le journal égyptien « le septième jour » a rapporté le dimanche 1/2 de ces sources qui disaient: « La démission d’Abou Maher Ghoneim de la présidence du Comité est venu en marge du transfert du rôle de la commission de l’audience dans des affaires personnelles (par Mahmoud Abbas) à celui de la Commission d’une enquête sur des questions développées vers une crise au sein du mouvement « Fatah » dans des conditions défavorables « .
« Un rapport de la commission qui enquête sur les accusations portées contre Dahlan est prévu d’être publié le 14 de ce mois en cours (Janvier) » ont souligné les sources ajoutant que les membres de cette commission d’enquête après la démission de Abou Maher sont : Azzam al-Ahmad Othman Abou Gharbia et Sakher Bseiso.
Des hauts dirigeants proches de Dahlan ont annoncé au journal « Qods presse » qu’ils se solidarisent avec Dahlan et le soutiennent par tous les moyens estimant qu’il s’expose à un complot indiquant qu’ils possèdent des documents très dangereux et ils pourraient renverser toute l’affaire surtout que cela concerne des hauts dirigeants de Fatah.
De leur part les fidèles de Dahlan ont menacé qu’ils ne vont jamais d’être inactifs devant les accusations portées contre leur leader faisant allusion indirectement à ce qu’a détecté l’ancien officier des renseignements palestiniens Fahmi Shabana contre Rafiq al-Husseini qui a été filmé dans une situation non morale avec une fille où le premier a déclaré la possession de documents condamnant de hauts personnalités de l’autorité.
Pour sa part le professeur Abdel Sattar Qassem a minimisé l’efficacité de cette commission écartant qu’elle va réellement attribuer à une telle décision sérieuse ou condamnation contre Mohamed Dahlan indiquant que Dahlan possède des cartes pesantes et plusieurs dossiers contre chacun des dirigeants de l’autorité et ne pourront rien faire ou d’influer sur lui.
« Le criminel craint d’enquêter avec ce qui connaît de son crime l’inculpé s’éloigne de celui qui sait de son implication et le traître se cache de tout ce qui pourrait détecter sa trahison » a ainsi souligné le professeur.
Abdel Satar a estimé que l’enquête ne sera pas officielle restera confidentielle ne durera pas longtemps sera totalement ignorée et peut-être par des excuses décrites du patriotisme et du souci de l’intérêt public.
