Nazareth-CPI
Des sources médiatiques israéliennes ont rapporté que le chef d’état-major de l’armée, Amir Baram, a demandé d’être révoqué de ses fonctions d’ici la fin du mois de février prochain sur fond du désaccord qui l’oppose avec son supérieur Herzi Halevi.
Le journal Yediot Aharonot a rapporté sur son site électronique samedi que la demande de Baram a causé « un choc » à l’intérieur de l’état-major surtout que Halevi voulait démissionner juste après la publication du rapport de l’enquête sur les causes de l’échec sécuritaire qui a accompagné l’opération du « Déluge d’Al-Aqsa » le 7 octobre 2023.
Le journal hébreu Maariv avait estimé le 20 décembre dernier que Halivi présenterait sa démission fin février prochain et que le directeur général du ministère de la Défense, Eyal Zamir, prendrait sa place.
Le 7 octobre 2023, les brigades d’Al-Qassam ont mené une large attaque ciblant 11 bases militaires et 22 colonies israéliennes sur les frontières avec la bande de Gaza. Le Hamas a précisé que ces attaques interviennent pour riposter aux crimes quotidiens des forces d’occupation israélienne contre le peuple palestinien et ses lieux sacrés, notamment la mosquée Al-Aqsa.
La rapidité de l’attaque et son ampleur ont semé la confusion parmi les autorités d’occupation pour avoir échoué de prévoir un tel scénario et de le contrer. Des responsables israéliens ont qualifié cette attaque de la plus grande infiltration des services de renseignements dans l’histoire de Tel-Aviv.