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Recul sur une cause nationale: La normalisation sur le tatami!

lundi 12-mars-2018

La Palestine ! Le Maroc en a fait officiellement l’une de ses causes nationales qu’il défend et soutient. Plus le Royaume préside via son Roi le Comité Al-Qods et mène une foultitudes d’actions pour empêcher « le fait américain » de s’installer avec la consécration de cette Ville Sainte comme capitale éternelle d’Israël. Et si le Maroc a choisi de prendre ses distances vis-à-vis des messes arabes petites comme grandes pour ne pas cautionner davantage la décrépitude de l’espace arabe en butte à rivalités incapacitantes et porteuses de divisions cela ne signifie absolument pas qu’il a perdu foi en la défense de la cause juste et légitime du peuple palestinien pour qu’il recouvre ses droits historiques dans leur plénitude. Bien au contraire ! Pour ceux qui sont atteint de myopie pour ne pas dire de cécité on rappellera les lettres de mise en garde adressées par le Souverain aussi bien au chef de la Maison Blanche qu’au SG de l’ONU sur les risques engendrés par tout transfert de la capitale d’Israël de Tel-Aviv à Al-Qods.
Autant dire que la question palestinienne relève de l’intérêt national et qu’à ce titre le Maroc persistera à la défendre quel qu’en soit le prix. Voilà pourquoi les officiels doivent reformater ce qui leur sert de logiciel en veillant au grain pour que la normalisation avec l’entité israélienne ne soit pas aussi banalisée qu’ailleurs dans l’espace arabe. L’hymne national d’Israël ne doit pas être joué dans un quelconque espace public comme privé comme cela a été le cas samedi dernier dans la capitale du Sous qui vient d’abriter un tournoi international de Judo. Dans cette affaire l’éthique politique doit l’emporter sur toute autre considération quand bien même on affirmerait mezzo voce que le sport reste un vecteur de paix entre les peuples.
S’il y a des constances à défendre le dossier palestinien en fait partie et honte à tous ceux qui à bon ou à mon mauvais escient se trompent de registre en offrant à autrui l’image d’un Royaume qui pactise avec le diable.
L’affaire ne doit nullement faire l’objet d’une quelconque conjecture et parasiter le rôle historique que le Maroc a toujours su défendre au service de la paix certes mais avec le rétablissement du peuple palestinien dans ses droits inaliénables. Le Maroc gagnerait pour sûr de rester fidèle à ses engagements et d’honorer ses engagements envers la cause palestinienne sacrée cause nationale. Tout le reste n’est que subsidiaire. Une normalisation même sur le tatami n’a pas lieu d’être. Car elle dessert l’aura dont jouit le Royaume auprès du peuple palestinien martyrisé tous les jours depuis 1948 et sert de tremplin pour la propagande sioniste dont les échos résonnent malheureusement dans certaines capitales arabes qui jouent leur va tout contre leurs opinions.

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