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Benjamin Netanyahu en Europe

mercredi 24-juin-2009

Le Premier ministre du régime sioniste a commencé ce mardi 23 juin sa tournée en Europe. Dans sa première étape de son périple dans le Vieux Continent il s’est rendu aujourd’hui à Rome capitale italienne. Il doit s’entretenir avec les responsables de haut rang européens des relations Israël/Europe.

Bien que l’Europe sur la même longueur d’onde que les Etats-Unis ait porté ses soutiens tous azimuts au régime sioniste elle cherche aujourd’hui ses propres intérêts au Moyen-Orient. Dans ce droit fil leurs visées ne seront assurés que à moins qu’Israël mette fin au blocus de Gaza et qu’il suspende la colonisation des territoires occupés. Sur cette base l’Union à 27 a demandé à plusieurs reprises au régime de Tel-Aviv d’arrêter la construction des colonies juives en Palestine et d’aplanir le terrain à la création d’un Etat indépendant palestinien tandis que le Premier ministre du régime sioniste a franchement déclaré que la construction des colonies juives ne faisait jamais obstacle au processus de paix du Moyen-Orient.

Une fois de plus l’Europe en concert avec les décideurs de la Maison Blanche a demandé à Netanyahu de se montrer plus flexible envers le dossier palestinien pour sortir de l’impasse actuelle. L’Europe s’efforce toujours se réserver le rôle de médiateur dans la crise du Moyen-Orient afin sous peine qu’il perde sa place dans les équations régionales. Sur cette base l’Europe en tant que le plus grand partenaire du régime sioniste impose de temps en temps des restrictions pour l’importation des produits agricoles en Palestine occupée la stratégie grâce de laquelle elle impose souvent ses désirs au régime occupant Qods.

Bien que l’Europe comme l’un des composants du quartette pour le Moyen-Orient tente de donner un aspect concret au plan  » la feuille de route » dans le sens des intérêts du régime sioniste celui-ci appuyé par l’Occident les Etats-Unis à la tête a occupé une grande partie des territoires palestiniens. Il s’ensuit de tout cela que l’Amérique et l’Europe qui se heurtent aux crises intérieures préfèrent maintenant le processus de paix à la guerre pour qu’ils puissent peut-être arriver à leurs propres objectifs dans la région. En tout état de cause l’expérience a montré que l’on ne doit pas espérer le résultat des condamnations formelles que formule l’Europe à l’encontre d’Israël. 

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