Urgent

Sat 5-October-2024

Le dialogue national du Caire

jeudi 30-octobre-2008

Du Caire le Hamas a annoncé son point de vue quant à la réconciliation nationale. Et au Caire avec les Egyptiens un projet de réconciliation basée sur un dialogue direct avec le mouvement du Fatah. Toutes les factions palestiniennes y participeront pour que le projet reçoive l’approbation palestinienne avant qu’il ne soit présenté par l’Egypte à la Ligue Arabe.

Le Hamas s’est montré prêt à discuter de tout et à tout assumer. Une position qui ouvrira toutes les portes fermées.

Le mouvement du Hamas a suggéré la constitution d’un gouvernement d’entente nationale dont tout le monde porte la responsabilité. Cela signifie que le Hamas dissoudra son gouvernement légitime présidé par Haniyeh sans pour autant effacer politiquement le Hamas dans tout gouvernement à venir. Les Egyptiens ont bien compris cette logique.

Et au lieu d’envoyer des forces arabes sous des pressions israéliennes le mouvement du Hamas suggère la reconstruction des services de sécurité de façon professionnelle avec des experts arabes sous les auspices des pays arabes.

En outre le Hamas appelle à mettre en place une méthode et un calendrier destinés à rendre l’habilité à l’OLP une habilité basée sur des principes nationaux politiques et organisationnels nouveaux. Une OLP nouvelle qui pourra contenir tous les Palestiniens.

Et pour ce qui est de la prolongation du mandat présidentiel des élections présidentielles et législatives ces sujets pourront être traités à l’aide d’une entente nationale mais loin de tout soutien américain ou arabe cherché par quelques partis.

Ces idées pourront être les clés qui résoudront la crise actuelle. Personne ne peut refuser de les discuter.

Par ailleurs la position déclarée par quelques-uns parlant au nom du mouvement du Fatah et au nom de l’autorité palestinienne n’exprime qu’une volonté désirant que cette crise actuelle continue pour des intérêts partisans loin de tout intérêt national.

Les agissements des services de sécurité laissent un grand point d’interrogation sur ceux qui possède vraiment la décision dans le gouvernement de Fayyad.

On s’interroge : si le président de l’autorité palestinienne appelle au dialogue pourquoi permet-il à ses services de sécurité et à ses appareils militaires de travailler contre la résistance en Cisjordanie de mettre la main sur les établissements de la société civile et sur les associations de bienfaisance d’investir les maisons d’arrêter des citoyens dont des femmes…

Enfin cet état d’anarchie politique sécuritaire et sociale en Cisjordanie ne pourra pas continuer de la sorte. Il faut en sortir. Et le Hamas offre son point de vue pour un dialogue permettant une sortie de la crise. Cette offre rencontrera-t-elle la réaction qu’elle mérite ?

Article de Jamal Issa représentant du Hamas au Yémen
Traduit et résumé par le CPI

Lien court:

Copied