Gaza – Centre Palestinien d’Information

Avec l’aube du mardi, sur une scène de membres épars, de sang et de corps entassés dans les rues suite à l’agression lâche menée par l’aviation de l’occupation sioniste néonazie à l’aube de la veille, de nombreux pays et organisations ont réagi en condamnant la brutalité sioniste contre les civils, enfants et femmes, dans tout Gaza, et l’enfreint de l’accord de cessez-le-feu.
L’armée d’occupation a repris hier à l’aube son agression contre les innocents dans leurs maisons et les camps de la bande de Gaza, utilisant 100 avions de guerre transportant des milliers de tonnes de bombes larguées sur les habitants de Gaza au moment du *suhoor* (repas avant l’aube pendant le Ramadan), entraînant la mort d’environ 450 civils jusqu’à présent et blessant plus de 500 autres, tandis que les bombardements se poursuivent au moment de la rédaction de ce rapport, faisant augmenter le nombre de martyrs et de blessés à chaque heure.

L’occupation a lancé son agression contre la bande de Gaza dévastée par une opération militaire, prétendant viser le mouvement Hamas, et menaçant que Gaza connaîtrait un « enfer », comme l’avait promis le tarré américain Trump, en raison du non-libération des prisonniers sionistes détenus par la résistance. Pendant ce temps, le mouvement Hamas a tenu le Premier ministre sioniste Netanyahu entièrement responsable des conséquences de l’agression contre Gaza.
La reprise de l’agression contre Gaza intervient après deux mois de cessez-le-feu, dans un contexte de craintes d’une aggravation de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, en raison du blocus continu et de la coupure des approvisionnements médicaux et humanitaires.
Hamas appelle à arrêter l’agression

Le mouvement Hamas a salué les positions arabes, islamiques et internationales condamnant et rejetant la reprise de l’agression sauvage par le criminel Netanyahu et son gouvernement extrémiste, après leur enfreint de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
Dans un communiqué publié mardi soir, Hamas a appelé les pays amis et soutenant la justice de la cause palestinienne à exercer des pressions sur l’administration américaine pour arrêter cette agression et cette guerre génocidaire contre les civils sans défense.
Hamas a également demandé aux Nations Unies, à travers toutes ses institutions politiques, juridiques et humanitaires, d’agir de toute urgence et de se tenir fermement contre les violations du droit international par l’occupation sioniste, sa violation des conventions et coutumes internationales, et sa menace à la sécurité et à la stabilité de la région par la perpétration de crimes de génocide contre notre peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Nations Unies : « Choc »


De son côté, António Guterres a exprimé son « choc » face à la reprise des frappes aériennes sioniste sur Gaza, appelant au respect du cessez-le-feu, à la reprise de l’aide et à la libération des « détenus », selon un porte-parole des Nations Unies.

Le coordinateur des Nations Unies pour les affaires humanitaires, Muhannad Hadi, dans les territoires palestiniens occupés, a également appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu à Gaza, déclarant dans un communiqué : « Depuis les premières heures du matin, Gaza a connu des vagues de raids aériens… C’est injuste, et il faut revenir immédiatement au cessez-le-feu ».

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a également exprimé son horreur face aux raids aériens et aux bombardements sionistes sur Gaza.
Dans un communiqué, Türk a déclaré : « Je suis horrifié par les raids aériens et les bombardements israéliens sur Gaza la nuit dernière, qui ont tué des centaines de personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza », ajoutant que « cela ajoute une tragédie à une autre ».
Il a également déclaré que « le recours de l’entité sioniste à une force militaire accrue ne fera qu’augmenter les souffrances du peuple palestinien, qui vit déjà dans des conditions catastrophiques ».
Condamnations internationales

L’Union européenne a exprimé son profond regret face à l’effondrement de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, exprimant son inquiétude face à la mort de civils, y compris des enfants, suite aux raids aériens sionistes. L’UE a appelé à mettre fin immédiatement à son attaque et a renouvelé son appel au mouvement Hamas pour la libération immédiate de tous les prisonniers sionistes en sa possession, selon un communiqué de l’UE.
L’UE a souligné la nécessité pour l’entité sioniste de faire preuve de « retenue », appelant à la reprise de l’aide humanitaire et de l’électricité à Gaza sans entraves, conformément aux obligations du droit international humanitaire, que le communiqué a souligné comme devant être respectées par toutes les parties.
Dans le même contexte, le communiqué a souligné que la reprise des négociations est la seule option capable de mettre fin à la tension.
Pays-Bas, Belgique et Chine


Les Pays-Bas ont exprimé leur inquiétude face à la décision de l’entité sioniste de couper l’électricité à Gaza. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Kaspar Veldkamp, a déclaré sur le site X : « La coupure de l’électricité à Gaza est préoccupante. Empêcher l’aide humanitaire et les services essentiels comme l’électricité est contraire au droit international ».
Veldkamp a souligné la nécessité de négociations pour un cessez-le-feu, appelant à une résolution rapide de la crise humanitaire à Gaza.

La Belgique a condamné l’agression contre Gaza, mettant en garde contre ses lourdes conséquences humanitaires. Le ministre belge des Affaires étrangères, « Maxime Prévot », a déclaré sur X que l’interdiction de l’aide humanitaire aux civils palestiniens constitue une violation grave du droit international.

La Chine a appelé à des mesures pour empêcher une « catastrophe humanitaire » à Gaza, exprimant l’espoir que toutes les parties évitent toute action qui pourrait aggraver la situation à Gaza, et appelant à la mise en œuvre effective de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, après que l’entité l’ait de nouveau violé .
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré que « la Chine suit de près la situation », soulignant la nécessité d’éviter les mesures qui pourraient accroître les tensions et provoquer une catastrophe humanitaire plus grave.
Australie, Turquie et Norvège


En Australie, le Premier ministre Anthony Albanese a appelé au respect des termes de l’accord de cessez-le-feu à Gaza et de l’accord sur les prisonniers, soulignant la nécessité de protéger tous les civils et réaffirmant le soutien de son pays aux efforts internationaux pour prolonger le cessez-le-feu.

La Turquie a déclaré que les attaques sur Gaza montrent que l’entité est entré dans une nouvelle phase de sa politique de « génocide » contre les Palestiniens, appelant la communauté internationale à prendre une position ferme pour garantir le respect du cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.
Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu’il est inacceptable que l’entité sioniste provoque un « nouveau cycle de violence » dans la région, affirmant que « l’approche hostile » menace l’avenir du Moyen-Orient.

En Norvège, le Premier ministre Jonas Gahr Støre a condamné les récents raids aériens sioniste sur Gaza, ajoutant que c’est « une grande tragédie pour les habitants de Gaza… Ils sont presque sans protection, et beaucoup vivent dans des tentes et sur les ruines de ce qui a été détruit ».
Støre a exhorté la communauté internationale à appeler à l’arrêt des bombardements des zones habitées par des personnes non protégées, soulignant qu’« il y a des raisons de croire que l’entité a le feu vert, qu’elle a les armes pour le faire, et qu’elle a également une force aérienne ».
Le ministère norvégien des Affaires étrangères a décrit l’agression contre Gaza comme « un cauchemar pour les civils palestiniens qui souffrent de difficultés financières et qui ont besoin de paix ».
Iran, Al-Azhar et l’OCI

L’Iran a fermement condamné les nouvelles attaques sioniste sur Gaza. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismail Baghaei, a déclaré que les États-Unis ont une responsabilité directe dans « la poursuite du génocide dans les territoires palestiniens occupés ».

En Égypte, Al-Azhar a qualifié la reprise de la guerre d’extermination contre Gaza de « terrorisme noir », critiquant les forces mondiales qui donnent à l’entité sioniste un feu vert pour tuer des Palestiniens.
Dans un communiqué, Al-Azhar a condamné dans les termes les plus forts « l’agression terroriste lâche menée par l’entité sioniste contre les innocents à Gaza à l’aube de ce jour, alors qu’ils dormaient dans leurs tentes », considérant que « cette scène prouve la nature de cette entité (Israël), sa traîtrise et sa violation des conventions et des pactes pour forcer le peuple palestinien à quitter sa terre malgré le refus mondial répété ».

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à agir pour arrêter immédiatement l’extermination, ouvrir les passages et garantir l’acheminement de l’aide humanitaire à travers Gaza.
Dans un communiqué, l’OCI a condamné « la reprise de l’agression militaire brutale des forces d’occupation israéliennes contre Gaza », la qualifiant de prolongement du crime de guerre et de génocide perpétré par l’occupation israélienne contre le peuple palestinien.
Observatoire Euro-Méditerranéen

L’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme a déclaré que le silence de la communauté internationale a donné à l’entité sionisteun mandat absolu pour intensifier le génocide à Gaza.
L’Observatoire a souligné que l’inaction internationale est un mandat effectif pour l’entitéd’intensifier le crime de génocide en revenant au meurtre à grande échelle des Palestiniens.
Il a noté que les modèles systématiques de meurtre de masse, de famine forcée, de privation délibérée des matériaux essentiels à la survie et de destruction totale des infrastructures à Gaza ne peuvent être justifiés sous aucun prétexte.
L’Observatoire a affirmé que les attaques portaient une intention claire de commettre des meurtres de masse délibérés, ayant coûté la vie à des familles entières, et que les tentatives de justifier ces crimes comme des nécessités militaires ou des considérations de sécurité ne sont qu’une tromperie flagrante pour couvrir le crime de génocide.