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Thu 12-September-2024

Les Brigades d’Al-Qassam ont attendu huit mois leurs proies…Une ingénieuse cueillette d’une meute sioniste.

samedi 10-août-2024

Gaza – Centre Palestinien d’Information

Dans le quartier de Tel al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza, l’armée d’occupation était de nouveau sur le point de recevoir une gifle douloureuse, soigneusement préparée depuis des mois, jusqu’à ce que le moment vienne de la porter, dispersant les corps des soldats occupant Gaza et assombrissant Tel-Aviv (ses dirigeants et ses militaires). Cette guerre ne leur apporte que de plus grands maux… C’est la gifle de l’embuscade d’Al-Bara, dont les Brigades Al-Qassam ont annoncé hier la réalisation, le 26 juillet dernier.

Avec trois explosifs et deux roquettes, les Brigades Al-Qassam ont piégé les forces d’occupation qui se sont infiltrées dans le quartier de Tel al-Hawa, dans une embuscade bien planifiée visant les véhicules et les soldats de l’occupation, entraînant la mort et les blessures de nombreux soldats et la destruction de plusieurs de leurs véhicules.

Dans une coïncidence dont les messages sont clairs, le porte-parole des Brigades Al-Qassam, « Abu Ubaida », s’est présenté pour prêter allégeance au nouveau leader Yahya Sinwar, qui a pris la tête du bureau politique du Hamas en remplacement du martyr Ismaïl Haniyeh. Dans le même temps, les brigades ont diffusé des images de l’embuscade d’Al-Bara deux semaines après sa réalisation, envoyant ainsi un message confirmant que l’allégeance des brigades à Sinwar est basée sur le jihad et la douleur infligée à l’ennemi jusqu’à son expulsion de Gaza et de tous les territoires occupés.

L’analyste militaire et stratégique, le général Fayez Al-Duwairi, a affirmé que la préparation de cette embuscade, huit mois avant qu’elle ne se exécutée, s’inscrit dans un contexte naturel. En effet, les Brigades Al-Qassam, avant d’engager la bataille du 7 octobre, s’attendaient à une réaction sioniste, et le début de l’offensive de l’entité entre octobre et début décembre a clarifié les contours de la guerre dans l’esprit des planificateurs au sein des brigades. Par conséquent, elles se sont orientées vers une planification destructive future en préparant des embuscades pouvant être utilisées plusieurs mois plus tard, comme dans l’embuscade d’Al-Bara.

Al-Duwairi a ajouté lors de son analyse sur la chaîne Al Jazeera qu’il existe une différence entre les mécanismes de l’embuscade d’Al-Bara et ceux des embuscades précédentes, car cette embuscade permet un contrôle total de l’exécution de l’opération en fonction de l’entrée de l’ennemi par les endroits prévus, et que le déclenchement des explosifs dépend de la précision des prévisions.

Il a expliqué que les embuscades précédentes, comme celle de Beit Hanoun, reposaient sur la réaction immédiate et n’étaient pas préparées à l’avance, les combattants des brigades traitant les forces sionistes en fonction de leur emplacement et réagissant en fonction du mode et du lieu de leur entrée.

De son côté, l’analyste militaire et stratégique, le général Mohamed Al-Samadi, a déclaré que la préparation de cette embuscade en décembre dernier montre que la résistance avait dès le début de la guerre une lecture et des prévisions selon lesquelles l’ennemi procéderait à de vastes incursions dans tout le secteur de Gaza, et a donc préparé ce qu’on appelle « les sites défensifs ».

Al-Samadi a ajouté lors d’une intervention sur Al Jazeera que l’utilisation par Al-Qassam de ce mélange d’explosifs et de roquettes dans cette opération indique que la zone a été étudiée et que les préparatifs du renseignement pour le champ de bataille ont été effectués, soulignant que cela nécessite une surveillance et une observation continues de la part de la résistance sur le lieu de l’opération.

Concernant la préparation de l’opération sur une période de 8 mois, l’analyste militaire a supposé qu’il pourrait y avoir de nombreux sites préparés pour les axes de combat dans tout le secteur de Gaza, ce qu’on appelle la « patience stratégique », nécessitant la présence d’ingénieurs spécialisés au sein des brigades pour choisir les types d’explosifs dans les endroits les plus appropriés pour l’explosion.

Quant à l’expert militaire et stratégique, le colonel Hatem Karim Al-Falahi, il estime que les images de l’embuscade révèlent la précision de ses plans défensifs, peu importe la durée. Il a souligné la prise de vue aérienne à l’aide d’un drone pour inspecter le champ d’opération et le lieu de l’embuscade, ainsi que les arrangements défensifs établis par Al-Qassam, en plus de la surveillance à long terme qui a duré 8 mois.

Al-Falahi a affirmé dans son analyse militaire sur Al Jazeera que les détails de cette opération montrent clairement que les plans de la résistance pour la défense couvraient toutes les zones du secteur, certaines ayant été pénétrées par les forces d’occupation, alors que d’autres n’ont pas encore été atteintes.

Il a souligné que les explosions se sont succédé, révélant également la volonté de faire en sorte que les arrangements défensifs soient complets et globaux, en tenant compte de la prochaine étape de chaque phase du plan, qui comportait plusieurs étapes d’explosions.

« Nous l’attendons toujours pour lui faire goûter de nouvelles formes de mort »… Avec cette phrase, le porte-parole des Brigades Al-Qassam, « Abu Ubaida », avait menacé l’armée d’occupation avant son entrée dans la bande de Gaza avec une large opération terrestre. Maintenant, après 9 mois, il apparaît que ces mots étaient accompagnés d’un travail sérieux et minutieux, d’une planification rigoureuse de la résistance avant d’affronter l’ennemi, et que cette préparation était surveillée de près, observant les mouvements des soldats d’occupation et leurs plans, jusqu’à ce qu’elle inflige à l’ennemi la pire défaite de son histoire, et l’embuscade d’Al-Bara en est la meilleure preuve.

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