Nazareth – Centre palestinien d’information
Un rapport israélien dresse un tableau sombre des perspectives économiques générales auxquelles l’État d’occupation sioniste sera confronté d’ici la fin de l’année en cours, prévoyant la fermeture d’environ 60 000 entreprises.
Selon un rapport publié par la société d’information commerciale « Coface BDI », les entreprises ont été affectées par un environnement de taux d’intérêt élevés, des coûts de financement plus élevés, une pénurie de main-d’œuvre, une forte baisse du volume des affaires et des opérations, des interruptions dans l’approvisionnement et les services logistiques, ainsi qu’une insuffisance des aides gouvernementales.
Le rapport s’appuie sur des données antérieures, où 76 000 entreprises ont fermé leurs portes pendant la pandémie de coronavirus en 2020, tandis que dans une année normale, environ 40 000 entreprises ferment annuellement.
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Le PDG de « Coface BDI », Yoel Amir, a déclaré : « Aucun secteur économique n’est immunisé contre les répercussions de la guerre en cours. Les entreprises font face à une réalité extrêmement complexe en raison de la crainte d’une escalade de la guerre, de l’incertitude quant à sa fin, ainsi que des défis continus tels que la pénurie de personnel, la baisse de la demande, les besoins croissants en financement et l’augmentation des coûts d’approvisionnement et logistiques. »
Amir a souligné que les entreprises de l’entité sioniste ont subi une récession au début de l’année 2023 et ont rencontré des difficultés dans la collecte de fonds « en raison de l’incertitude politique nationale concernant la réforme judiciaire proposée », suivie de l’attaque du 7 octobre.
Un rapport précédent de « Coface BDI » indiquait que 46 000 entreprises avaient déjà fermé leurs portes depuis le début de la guerre contre Gaza en octobre 2023.
Manque de la main d’œuvre
Amir a mentionné que les secteurs de la construction, de l’agriculture, du tourisme, de l’hospitalité et du divertissement sont les plus touchés par la guerre, attribuant cela à la disparition de 85 000 travailleurs palestiniens du secteur de la construction dans l’entité depuis le début de la guerre, ainsi qu’au départ de centaines de travailleurs étrangers des chantiers de construction, ce qui a entraîné la fermeture de nombreux chantiers en raison de la pénurie de main-d’œuvre, retardant considérablement les projets et la livraison des appartements.
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Le prince a déclaré : « Nous constatons l’afflux de certains travailleurs étrangers, mais la diminution de l’offre a également entraîné une augmentation des salaires et une hausse des coûts de l’emploi.
Le boycott turc
Il a également souligné que la décision de la Turquie de boycotter tout commerce avec l’État d’occupation a poussé les importateurs de matériaux de construction – aluminium, plastique et ciment – à se tourner vers la production locale à la recherche de sources d’approvisionnement alternatives et de produits plus coûteux en raison de l’augmentation des coûts de production et de transport.
Il a ajouté qu’avant cette mesure, les entreprises sionistes prévoyaient d’augmenter leurs importations de Turquie, mais les attaques menées par les forces armées yéménites ont perturbé le commerce maritime, augmentant ainsi les coûts d’expédition et rendant beaucoup plus coûteuses les marchandises en provenance de Chine et d’Extrême-Orient.
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Amir a exprimé des craintes que d’autres pays suivent la Turquie, ce qui entraînerait une augmentation des tarifs d’assurance et des coûts, et obligerait le gouvernement à augmenter les taxes, comme la TVA, pour financer les dépenses militaires, ce qui mettrait un lourd fardeau sur les entreprises.
La baisse des dépenses
Il a signalé une baisse des dépenses de consommation, une pénurie de tourisme et un exode massif des zones touchées par la guerre dans le nord et le sud de l’entité, ce qui a affecté les activités commerciales dans le secteur du commerce et des services, y compris les entreprises de divertissement, ainsi que les cafés et les restaurants.
Interrogé sur les efforts déployés par le gouvernement pour fournir une aide d’urgence aux entreprises affectées par la guerre, Amir a cité les résultats d’une enquête menée par « Coface BDI » en janvier, où 52 % des 600 entreprises interrogées, représentant une variété de secteurs, ont répondu qu’elles n’avaient reçu aucune aide du tout ou que l’aide reçue ne répondait pas adéquatement à leurs besoins malgré leur éligibilité pour une compensation.
L’occupation sioniste mène depuis le 7 octobre 2023 une guerre génocidaire contre Gaza, qui a jusqu’à présent fait 38 848 martyrs et blessé 89 459 autres, la plupart étant des enfants et des femmes, avec le déplacement de près de 1,9 million de personnes et plus de 10 000 personnes portées disparues, dans un contexte de destruction massive des infrastructures de santé et d’éducation et de famine ayant coûté la vie à des dizaines d’enfants, selon les données des Nations Unies.
