Thu 20-June-2024

Echange de rôles et astuces entre Biden et Netanyahou…La résistance déjoue leurs manœuvres.

samedi 8-juin-2024

Gaza – Centre d’information palestinien

Malgré l’extrême clarté des conditions spécifiques proposées par le mouvement de résistance islamique Hamas et les factions de la résistance, qui ne peuvent en aucun cas être concédées, Biden et Netanyahu continuent d’approfondir l’ambiguïté de la scène en lançant des déclarations et des positions contradictoires afin de prolonger l’agression et par conséquence les souffrances des gazaouis qui dure depuis près de neuf mois. Le but de ces manœuvres n’est autre qu’atteindre des objectifs politiques et de tromper l’opinion publique mondiale, ce à quoi la résistance de Gaza a fait face avec fermeté et clarté. : « Ce qu’ils n’ont pas pu accomplir sur le champ de guerre et de bataille, ils ne l’obtiendront pas avec des astuces politiques. » Une position renforcée par ce que le Wall Street Journal a récemment rapporté, selon lequel le chef du mouvement Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar, aurait informé les médiateurs arabes qu’il accepterait un accord concernant Gaza si l’occupation israélienne adhérait à un cessez-le-feu permanent. C’est ce que le Hamas a exprimé à plusieurs reprises depuis qu’il a salué l’annonce, du président américain Joe Biden. Le journal a cité des médiateurs arabes affirmant que Yahya Sinwar leur avait déclaré dans un court message qu’ils avaient reçu hier jeudi que « le Hamas ne rendra pas ses armes et ne signera aucune proposition appelant à cela ».

Une bataille très acharnée

L’écrivain et analyste politique Yasser Al-Zaatara déclare dans son blog (à propos de la trêve et des négociations d’échange… une vraie bataille) : Les négociateurs du Hamas mènent une bataille extrêmement acharnée, non seulement en termes de pression et de mobilisation américaines, mais aussi en termes de détails complexes avec un ennemi rusé dont on ne peut se fier aux intentions, notamment en ce qui concerne l’achèvement des trois étapes, dans le cas où un accord final serait trouvé. Que Dieu guide la résistance à atteindre ses buts.

Initiative ou embuscade criminelle ?

À son tour, le journaliste Muhammad Abu Taqiyya a déclaré : Biden et son administration continuent leur tromperie, répétant des déclarations malveillantes et exigeant que les pays fassent des déclarations et des positions qui font pression sur la résistance et lui font supporter l’échec d’une initiative rhétorique et irréelle.

Il poursuit en disant : Cette initiative est pour le moins une nouvelle embuscade criminelle sous un couvert politique malveillant. Une initiative qui adopte la vision de l’ennemi et cherche à priver et à isoler la résistance ; Elle ouvre la voie au retour de la machine à tuer après des semaines au cours desquelles les rangs de l’ennemi, notamment son armée, seront réorganisés et la carte des prisonniers sera retirée des mains de la résistance.

Il poursuit : Il est vrai que le discours de Biden exprime son désespoir et l’échec de la solution militaire/criminelle envers la résistance. Il reconnaît l’impossibilité de vaincre la résistance et sa capacité à affronter l’ennemi et déjouer ses plans, mais il déclare et adopte également une vision qui s’appuie sur le crime, mais d’une manière nouvelle et développée qui diffère de la solution échouée, malgré 8 mois de massacres. Abu Taqiya a ajouté : La résistance comprend et lit bien et sait que le discours de Biden n’a rien à voir avec un véritable document ou texte de négociation, et quand elle a accueilli et annoncé sa positivité ; Elle a salué ce qui a été dit pour exprimer un pas qu’elle attendait, sachant que le discours est trompeur et qu’il qui préserve la continuation des tueries et de la guerre, mais après une pause très importante pour l’ennemi et ses complices.

Il a poursuivi en disant : C’est pourquoi, au cours des derniers jours, la résistance a travaillé pour communiquer et expliquer tous les détails de la dernière phase de négociations aux chefs d’État, aux partis et aux institutions importantes du monde et de la région, et sur d’autre part, la résistance traite les efforts des médiateurs avec un esprit responsable, une positivité et une intelligence dans le but de réaliser les droits de son peuple sans tomber et sans se fier aux mensonges et aux tromperies de l’occupation. Il a souligné que notre ennemi – et ses partisans – aussi criminel et sale qu’il soit, est fourbe et malveillant jusqu’à la nausée, mais son arrogance lui a fait oublier que le négociateur est complètement différent, et que ce qu’ils ont échoué à avoir par la guerre et le feu, ne l’aurons parviendront pas avec des mensonges et des astuces…!

Aucune réponse du Hamas pour l’instant

Jeud le 06/03/2024, le porte-parole officiel du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a révélé que les médiateurs n’avaient pas encore reçu de réponse du mouvement Hamas concernant la dernière proposition concernant un accord de cessez-le-feu à Gaza et l’échange de détenus et prisonniers entre le mouvement et les forces d’occupation sionistes, expliquant que le Hamas a indiqué qu’il étudiait toujours la proposition. Al-Ansari a confirmé, dans une interview accordée à l’agence de presse du Qatar (QNA), que les efforts de médiation conjoints de l’État du Qatar avec l’Égypte et les États-Unis se poursuivent, appelant à ne pas prêter attention aux informations inexactes des médias et à s’appuyer sur des informations fiables des sources officielles, surtout à la lumière de la sensibilité de la situation actuelle des négociations.

Contradiction entre les propositions de Biden et la feuille des sionistes

De son côté, le Hamas a confirmé, dans un mémorandum explicatif, que le document qu’il avait consulté par l’intermédiaire des médiateurs concernant le plan de cessez-le-feu, que Biden a annoncé et qualifié de « journal israélien », ne correspond pas à ce qu’il a annoncé dans ses déclarations, notant qu’il y a une différence, et que ce qui est arrivé n’arrête pas la guerre, mais ouvre la voie à la reprise de la guerre d’extermination contre le peuple palestinien à Gaza.

En même temps, elle a souligné qu’elle s’engage à maintenir une position positive à l’égard de ces déclarations, qui doivent être reflétées dans le texte de l’accord. Mercredi, le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré : « Le mouvement et les factions de la résistance traiteront sérieusement et positivement tout accord sur la base d’une cessation globale de l’agression, d’un retrait complet et d’un échange des prisonniers. »

L’occupation sioniste refuse de mettre fin à son agression militaire contre Gaza pendant les négociations et se prépare à lancer une nouvelle attaque sur le centre de Gaza, qui a déjà entraîné la mort de 40 Palestiniens et des dizaines de blessés, après que l’occupation a bombardé, mercredi soir, une école hébergeant des personnes déplacées dans le camp de Nuseirat. Les massacres néonazis en cours à Rafah et dans le reste de la bande de Gaza, ainsi que les conflits internes de l’occupation, augmentent la difficulté des négociations. Le débat interne sioniste se poursuit concernant la conclusion d’un accord avec le Hamas dans le cadre de la proposition de trêve à Gaza, qui, selon Biden, était une proposition « israélienne » composée de trois étapes, mais il en a présenté ses propres interprétations. L’attention se tourne en particulier vers le chef du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, qui s’est prononcé à plusieurs reprises en public depuis le discours de Biden, soulignant que la guerre se poursuivrait jusqu’à ce que tous ses objectifs soient atteints, notamment l’élimination du mouvement Hamas. Bien que la proposition de trêve à Gaza soit sioniste, comme l’a annoncé Biden, Netanyahu continue de la désavouer, sous la pression d’une partie de ses partenaires de la coalition au pouvoir, menés par les ministres Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, qui ont menacé de dissoudre le gouvernement s’il acceptait ce qu’ils décrivent comme une « transaction ». Les efforts visant à mettre fin à la guerre qui dure depuis près de huit mois à Gaza ont échoué en raison de l’insistance de l’occupation néonazie à « éliminer le mouvement Hamas » et à libérer les détenus, ainsi que de la politique de pression militaire sur le mouvement, qui n’a donné aucun résultat jusqu’à présent, alors que le mouvement Hamas exige une cessation complète de la guerre et le retrait sioniste de la bande de Gaza, pour conclure un accord.

Une tentative pour embellir l’image de Washington

De son côté, Abbas Zaki, membre du Comité central du Fatah, a confirmé que l’initiative américaine « n’exprime pas la véritable volonté de Washington de mettre fin à la guerre ; Il s’agit plutôt d’une tentative de trouver un haut représentant à la hauteur de ses ambitions dans la bande de Gaza et de mettre fin à la guerre sans un véritable État palestinien.» Zaki a déclaré jeudi à la presse qu’accepter l’initiative dans sa forme actuelle ne donne aucune lueur d’espoir à notre peuple palestinien de mettre fin à l’agression de manière décisive et définitive, et ne répond pas à l’ambition de notre peuple de mettre fin à la guerre nazie menée par l’Amérique, selon l’agence Sanad.

Il a souligné que Washington est celui qui mène la guerre criminelle dans la bande de Gaza et qui mène les aspects les plus laids du nazisme et lance des fours incendiaires contre ses habitants. Il a considéré l’initiative américaine comme « une misérable tentative d’embellir l’image de Washington », après que l’Occident s’est soulevé pour rejeter les massacres commis par les forces d’occupation sous commandement américain direct dans la bande de Gaza. Il a ajouté : « Washington ne veut sauver son image qu’après avoir été impliqué dans la decision du crime dans la bande de Gaza et après avoir acquis la conviction claire que le mouvement Hamas ne se rendra jamais, comme le croyait l’administration Biden au début de la guerre. »

La situation est dévoilée

À son tour, l’écrivain et analyste politique Sari Orabi a déclaré que la situation avait été complètement révélée après le discours du président américain Biden sur la proposition sioniste d’un accord d’échange de prisonniers entre l’occupation et le mouvement Hamas. Il est vrai que le discours du président américain était rempli de paradoxes révoltants, caractérisé par l’ambiguïté et jetait une ombre de perplexité, mais c’est exactement ce que révèle la situation.

Orabi l’a souligné dans son article en disant : L’ironie, en bref, est que le président américain a annoncé une proposition sioniste et ensuite (c’est-à-dire Biden) a demandé aux sionistes de l’accepter. Au-delà de ce discours grossier, on peut dire que c’est une plaisanterie. Ensuite, c’est la distance entre le discours de Biden et la proposition sioniste qui a soulevé l’ambiguïté et la confusion dans la situation, et l’ironie est que cette ambiguïté et cette confusion sont réelles.

Il a noté qu’il y avait des indications selon lesquelles cette administration américaine, malgré ses énormes efforts pour soutenir les sionistes dans la guerre d’anéantissement, préférait une forme de guerre avec moins d’intensité et d’élan, mais elle a suivi l’ennemi dans sa vision de sa guerre, et est maintenant fatigué de cette vision, et ne trouve rien d’autre que ce jeu pour essayer de le convaincre de continuer dans les négociations de cet accord, sauf que ces pressions et ces jeux, une fois de plus, se déroulent au sein du même camp. D’ailleurs on peut remplacer le nom de Biden par tout autre nom de politiciens sioniste ; Lapid, Gantz, voire Ben Gvir !

Orabi a déclaré : Si telle est la réalité israélo-américaine, alors qui d’entre nous peut prédire le cheminement d’une proposition présentée au Hamas ? Les présentateurs des infos aiment nous interroger sur nos attentes dans une guerre différente en tout, y compris les possibilités d’un accord et d’une trêve, mais ce que nous devrions faire, c’est les renvoyer à la partie ennemie pendant qu’elle gère ainsi ses jeux internes, et on ne peut que douter de ses discours, positions et propositions !

Il a conclu en disant : Finalement… c’est la situation de l’occupation et c’est ainsi que l’Amérique la suit en fin de compte (pourquoi elle la suit avec une incapacité aussi flagrante ? C’est un sujet important qui mérite d’être discuté séparément).

C’est ça la réalité, le Hamas, la résistance, les habitants de la bande de Gaza et le peuple palestinien, sont Seuls (sauf pour ceux qui se battent pour leur soutien). C’est la situation constante et permanente, et rien n’est en mesure de changer quoi que ce soit, avec les astuces des jeux existants ; Des astuces que le Hamas est tenu d’accepter, N’est-ce pas en premier lieu une honte contre la race humaine ?!

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