Dans les jours normaux à part le chant des oiseaux rien ne perturbe le calme des frontières du village de Khoza’a à l’est de Khan Younes au sud de la bande de Gaza. Cette scène pourrait changer à tout moment. A tout moment les occupants sionistes pourraient ouvrir le feu sur les fermiers qui souffrent déjà d’un manque mortel du courant.
Et depuis le début des « grandes marches du retour » le 30 mars 2018 la souffrance des fermiers l’absence de l’électricité les poussent à aller irriguer leur terre à des heures extrêmes très tôt le matin et très tard le soir. Cela fait d’eux des cibles faciles pour les balles des occupants.
Et de plus en plus la crise de l’électricité s’aggrave. Elle s’absente environ vingt heures par jour. Cette crise du courant et les balles de l’occupation ont fait beaucoup de dégâts. La sécheresse a laissé ses effets sur les plantes.
Le premier jour des marches les forces de l’occupation ont tué le fermier palestinien Omar Samour en ont blessé un autre avec leurs obus lancés pour semer la peur dans le cœur des manifestants.
Puis tout au long de ces derniers mois les occupants avec leurs soldats et bulldozers visent les Palestiniens et leurs fermes.

Balles et eau manquante !
Les lourdes balles de l’occupation ont complètement déchiré la partie nord de la ferme d’Akram Abou Roc bien que cette terre soit bien loin des manifestations. En fait les occupants visent systématiquement les fermes palestiniennes et les agriculteurs qui vont irriguer leurs terres à l’aube.
Le fermier Abou Roc confie au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information qu’il souffre du courant qui s’absente quasiment vingt heures par jour. Il met sa vie en danger pour aller irriguer ses plantes quand l’électricité montre sa tête. Les balles des occupants les attendent cependant. Le melon attend l’eau qui met du temps pour arriver. Les fermiers sont entre l’enclume de l’électricité absente et le marteau de l’occupation et ses balles.
Le fermier Midhat Sobh montre à notre correspondant quelques légumes malformés faute d’eau et d’insecticides.
Saison perdue
La situation va de mal en pi depuis le commencement des marches du retour ; les bombardements inconsidérés et les bombes lacrymogènes de l’occupation ne font qu’endommager les fermes des frontières se plaignent les agriculteurs de la bande de Gaza.

Tayssir Qadih président de l’association de l’agriculture continue de Khoza’a remarque que le long des frontières les fermiers des zones de Khoza’a et d’Abou Taïma sont en vrai danger.
Il attire l’attention sur les avions de l’occupation sioniste qui ont versé des produits chimiques sur environ 80 hectares de terrains de blé pour les endommager.
L’association a exhorté l’entreprise d’électricité à faire plus d’effort pour que le courant arrive mieux aux fermes des frontières. Car dès que le courant arrive les agriculteurs y viennent pour irriguer leur terre. Souvent à une heure nocturne avec leurs lampes torches ce qui provoque les soldats de l’occupation qui tirent faisant fi de la vie humaine.
Résumons enfin que la crise de l’électricité les balles de l’occupation le faible pouvoir d’achat tout cela vient tuer les plantes des Palestiniens et leur rêve d’une vie meilleure.