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Libérer un assassin : une justice israélienne à deux vitesses !

jeudi 31-mai-2018

Depuis les procédures du jugement jusqu’à la libération prématurée du soldat israélien Alor Azaria en passant par les conditions de la détention préventive les tribunaux d’ »Israël » ont bien montré leur justice à deux vitesse ou plutôt leur injustice.

Il s’agit du soldat israélien Alor Azaria condamné pour avoir achevé le blessé palestinien Abou al-Fattah al-Charif il y a deux ans dans la ville d’al-Khalil. Les autorités de l’occupation sioniste viennent de le libérer après avoir profité de deux réductions de peine réduisant sa peine de dix-huit mois à neuf mois seulement.

Une entité de discrimination

Cette libération exprime clairement la politique discriminatoire d’ »Israël » pense l’avocat Fares Jabbareen membre de l’association al-Haq. « Israël » ne respecte rien et fait fi de toutes les conventions internationales dont le quatrième traité de Genève de 1949.

La justice israélienne a préalablement condamné le soldat franco-israélien à dix-huit mois de prison pour avoir assassiné le Palestinien Abdou al-Fattah al-Charif avec une balle dans la tête au moment où ce dernier était allongé par terre blessé et hors d’état de nuire accusé d’avoir d’attaqué avec son couteau des soldats de l’occupation.

A deux reprises sa peine a été réduite. Et même à la fin il est sorti deux jours avant son échéance sous prétexte qu’il voulait être présent au mariage de son frère bien que son crime soit même enregistré en images et en vidéo.

Politique du meurtre

Qadoura Fares président du club du Captif palestinien ne voit dans cette libération qu’un renforcement de la culture d’assassinat à l’encontre des Palestiniens. Ce soldat assassin est choyé tandis que les Palestiniens sont lourdement condamnés pour le jet d’une simple pierre. Cela prouve le fait qu’ »Israël » couvre l’assassinat des Palestiniens sur tous les niveaux : politique sécuritaire et juridique. L’entité sioniste devra être poursuivie devant les cours internationales.

Colère et indignation

L’absence de justice la peine légère et la libération du soldat Alor Azaria ont suscité une colère et une forte indignation chez les Palestiniens.

Dans la ville d’al-Khalil au sud de la Cisjordanie occupée Madame Raja’ mère de la victime al-Charif dit que la famille ne peut rien faire contre cette libération de ce soldat assassin. En effet ce soldat n’était même pas vraiment emprisonné souligne-t-il.

Pour sa part Fawzi Barhoum porte-parole du mouvement de la résistance islamique Hamas confirme que la libération de ce soldat n’est qu’une récompense officielle et un encouragement au meurtre.

Dans une déclaration de presse Barhoum a finalement dit que cette libération reflète le terrorisme d’Etat pratiqué par les occupants sionistes contre le peuple palestinien.

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