Wed 30-April-2025

Les captifs palestiniens : souffrances interminables sous un silence international !

jeudi 10-mai-2018

Une simple visite de la maison du captif Jamal al-Hor (Abou Taqi) dans le village de Sorif au nord-ouest de la ville d’al-Khalil suffit pour se rendre combien cette famille palestinienne souffre de l’absence de son homme enfermé dans les prisons de l’occupation sioniste. On se rend compte combien sa femme et ses enfants ont besoin de lui.

C’est une vraie histoire tragique de plus de vingt-deux ans plus de vingt-deux ans d’un enfermement interminable dans les prisons sionistes. Il attend la fin de cinq perpétuités pour en sortir. Taqi son fils ainé est fermement convaincu que son père en sortira bientôt.

Le fils ainé Taqi ouvre son cœur à notre Centre Palestinien d’Information :
« Le jour du Captif Palestinien nos plaies s’ouvrent nous nous voyons au passé et à la prison de Nafha où mon père est interné. Nous nous souvenons de ses actes d’héroïsme de son sourire de son attachement à la religion et au saint Coran. En tout cas le soulagement est proche. Le vent du temps frappera toutes les perpétuités toutes les années. Mon père respirera l’air de la liberté tôt ou tard. »

Activités assez timides

En dépit d’un nombre élevé de captifs en dépit de leurs souffrances en dépit de leurs appels de détresse les activités du « Jour du captif » étaient trop timides. Cette mère d’un captif y portait la photo de son fils. Mais elle n’a trouvé autour d’elle que quelques solidaires qu’on peut compter sur les doigts de la main. Elle s’est trouvée désespérée.

Sur la même longueur d’onde est Qadoura Fares président du Club du captif palestinien. Il se voit désolé du « Jour du captif » tant fade de cette année. Il faut alors travailler mieux au service de nos captifs surtout en ce moment où les captifs internés sous ce régime bizarre de « détention administrative » boycottent les tribunaux sionistes en protestation à leur emprisonnement injuste. Il ne faut aussi oublier que les autorités de l’occupation sioniste continuent d’arrêter nos hommes femmes garçons et filles.

La jeunesse internée

Fares parle à notre correspondant du nombre de captifs palestiniens internés dans les prisons de l’occupation sioniste qui dépasse désormais les 6500 personnes dont 350 enfants 8 adolescentes 62 femmes 21 mères dont les enfants les attentent à l’extérieur.

Les captifs palestiniens ont perdu les meilleures années de leur jeunesse à l’intérieur des cellules de l’occupation sioniste. Il y a des Palestiniens actuellement au nombre de 48 doyens qui ont déjà perdu plus de vingt ans de leur âge. Les deux captifs Karim Younes et Maher Younes y ont même perdu 35 ans de leur vie.

Un silence de mort !

72 captifs ont perdu la vie dans les cellules d’interrogation musclée des prisons sionistes. 61 captifs sont morts par la politique de négligence médicale 7 par les forces des prisons. 75 ont été intentionnellement assassinés pendant l’arrestation ou tout de suite après.

Pour sa part le militant dans le domaine juridique Issa appelle la communauté internationale et les institutions des droits de l’homme à travailler pour traîner l’entité sioniste devant les tribunaux internationaux pour la juger pour ses crimes pratiqués contre les captifs palestiniens.

« En fait l’Etat sioniste a violé toutes les lois et traditions internationales concernant les captifs surtout le quatrième traité de Genève de 1949 et tous les règlements du droit international et du droit humanitaire » a-t-il enfin résumé.

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