Jour après jour mois après mois année après année le captif Jom’a Ibrahim Adem 49 ans originaire de la ville d’Ariha attendait toujours la visite de sa mère une visite pommade pour ses souffrances causées par captivité une visite traitement pour son moral une visite renforçant son endurance. Mais il l’a perdue une fois pour toute.
Le captif Jom’a Adem pense à sa ville d’Ariha où il est né et a vécu son enfance et sa jeunesse où il mangeait de ses dattes et buvait de ses sources tant pure avant que les occupants sionistes le condamne à la perpétuité. Il en a purgé une trentaine d’années sans interruption.
Ces trente ans n’ont pu entamer son moral. Il continue ses actions à l’intérieur des cellules d’enquêtes à l’intérieur des prisons. Il a mené plusieurs grèves de la faim défiant son geôlier avec une détermination d’acier.
Loin de la mère
Plus difficile est le moment du départ de sa mère que celui de l’interrogation et de la torture. Ce jour-là il a pleuré comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Il ne pouvait plus espérer la voir il ne pouvait plus attendre sa visite les nouvelles de son village et de ses amis. Elle est partie sans qu’il ne puisse lui faire ses adieux.
Le départ de la mère est la chose la plus douloureuse pour tout captif c’est le cordon ombilical le liant à la force à l’espérance et à la vie tout court écrit-il dans une lettre envoyé au ministère des affaires des captifs. Son geôlier ne lui avait permis d’aller jeter un dernier regard sur sa mère.
Un parcours de combattant
Le captif Jom’a Adem ne pouvait pas voir les colons et les soldats de l’occupation sioniste tuer l’homme palestinien et voler la terre palestinienne. Il s’est révolté dès son enfance. Il a mené une résistance farouche à l’occupation jusqu’à son arrestation le 31 octobre 1988. Il a été condamné à la perpétuité ainsi que ses collègues Ahmed at-Takrori et Mahmoud Kharabich accusés d’avoir tué cinq soldats de l’occupation sioniste en lançant des cocktails Molotov sur leur car. La Knesset s’est trouvée obligée de se réunir en urgence.
A l’intérieur de la prison
Lui et ses collègues ont subi des interrogations musclées et des tortures sadiques. Ils ont même été menacés de liquidation par les occupants sionistes. Ces occupants ne pouvaient pas supporter de voir cinq de leurs soldats tués.
Malgré les souffrances la torture les maladies Jom’a Adem a fait ses études jusqu’au master obtenu de l’université d’al-Quds par correspondance spécialité Affaire israéliennes.
Avant l’accord de la quatrième transaction d’échange de prisonniers la famille du captif Jom’a Adem et toute sa ville avaient été contents de sa libération prochaine mais les occupants n’ont pas honoré leurs engagements. Il garde cependant un grand espoir en Allah le Tout Puissant et dans la résistance de Gaza pour une libération à venir.