Sat 6-July-2024

L’enfance palestinienne opprimée arrêtée emprisonnée et assassinée !

vendredi 1-décembre-2017

Entre les ruelles du quartier d’al-Jawabira du camp de réfugiés palestiniens d’al-Aroub au nord de la ville d’al-Khalil un groupe d’une centaine de soldats de la force israélienne de Jaffani avançait. Avec leurs équipements leur caméra fixée sur leur casque leurs fusils munis de rayons lasers on pouvait croire que tous ces soldats venaient pour mettre la main sur un grand chef de la résistance palestinienne.

Cette grande force s’est cependant arrêtée face à une maison d’un mur penché et un tas de fer-blanc abritant deux semblants de chambres. Sur les murs de fer-blanc les jeunes palestiniens avaient tagué « L’intifada continuera » avec un jeune homme masquée.

Les soldats trop équipés ont rempli les ruelles du camp les fusils orientés vers toutes les directions. Puis l’officier a plusieurs fois frappé à la porte en fer-blanc. Le sexagénaire Khalil al-Jawabira a enfin ouvert la porte demandant ce qui se passait. L’officier a répondu haletant : « Où est ton fils Mohammed ? » « Que voulez-vous de lui ? Mohammed serait-il un général ! Mohammed dort. »

Les soldats de l’occupation ont violement poussé le père et envahi la maison puis la chambre où sept enfants dont Mohammed étaient couchés. Ils ont tiré l’enfant laissé les autres pleurer sous leurs pauvres couvertures.

L’officier demande à Mohammed sa carte d’identité. Le petit a répondu moqueur qu’il n’a que douze ans et qu’il ne possède une telle carte. L’officier lui impose de prendre ses chaussures et son esprit. Il lui dit qu’il est sous arrestation l’accusant d’avoir jeté des pierres sur une tour de contrôle de l’armée de l’occupation.

Avec l’innocence d’un enfant mais avec une pleine confiance Mohammed dit :
« Arrestation arrestation pas de problème. Mais laisse-moi aller faire mon examen de mathématiques. Par Dieu s’il te plaît laisse-moi le faire ; je ne voudrais pas échouer. Je viendrai vers la prison de moi-même. »

L’officier a ri et l’a tiré par le bras. Les soldats l’ont pris hors des ruelles du camp et l’ont enchaîné et jeté dans une de leurs jeeps.

Ce n’est pas une histoire fictive ; c’est une histoire vraie reflétant l’état de l’enfant palestinien. Les Palestiniens perdent le sens de l’enfance face à l’holocauste sioniste pratiquée contre leur vie leur existence leurs rêves.

Assassinat délibéré

Les forces de l’occupation sioniste ont effectué plus de deux mille opérations d’assassinats à l’encontre de l’enfance palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis l’an 2000 jusqu’à la moitié de 2017 confirme un rapport du Mouvement mondial pour la défense des enfants en Palestine.

Depuis novembre 2015 jusqu’à la moitié de 2017 les forces de l’occupation sioniste ont tué 63 enfants en Cisjordanie. De plus elles confisquent leurs corps souligne le rapport.

Par ailleurs les autorités de l’occupation sioniste enferment un grand nombre d’enfants palestiniens dans leurs prisons. 380 enfants en 2016 seulement. Ils sont l’objet de toutes sortes de tortures et de pressions psychologiques. 64% des enfants libérés ont besoin de traitements psychologiques dit le psychologue Sarhan al-Badawi.

Le Dr Badawi confirme enfin que son Centre des enfants pour l’information sanitaire main dans la main avec l’UNICEF a mis en place un programme pour traiter de tels enfants à l’intérieur comme à l’extérieur.

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