En mère tendre Israa Jaabis 31 ans se met parmi les captives à soigner leurs blessures des blessures laissées par les prisons de l’occupation sioniste. Avec son grand espoir qui se remarque dans ses yeux elle donne à ses compagnons de cellule surtout les adolescentes l’ambition d’en sortir d’aller de l’avant et défier toutes les difficultés tous les problèmes les bourreaux sionistes.
Confusion et accusation
Le 11 octobre 2015 était un jour particulièrement difficile dans la vie de la captive Israa. Elle était sur la route de la ville d’Ariha vers la ville d’al-Quds où elle travaillait quotidiennement. Etant sur le point de changer de domicile dans sa voiture elle portait une bombonne de gaz et son téléviseur. Elle mettait en marche son climatiseur et sa radio disent les enquêteurs.
Sur la route dès qu’elle était arrivée à la zone d’az-Zaïm vers la colonie Ma‘aleh Adumim la bombonne de sa voiture a explosé puis la voiture a pris feu. Elle a appelé les secours mais au lieu du secours de nombreux hommes de sécurité sont arrivés. En dépit de toute évidence les services sionistes de renseignements insistent à dire qu’elle était sur le chemin d’une opération de résistance.
Arrestation et accusation
Inoubliable est ce qui est arrivé à Israa. Elle se met à pleurer chaque fois qu’elle se rappelle comment ses vêtements ont pris feu comment elle est tombée par terre regardant autour d’elle à la recherche d’un quelconque secours. Heureusement un Palestinien l’a enfin remarquée et l’a recouverte avec sa jaquette. Puis elle a été transférée vers l’hôpital de Hadassa où on a découvert qu’elle était gravement brûlée ; et elle a perdu plusieurs doigts.
A l’hôpital elle a été le sujet d’accusations des enquêteurs sionistes et leurs colons avant son transfert vers la prison de Hacharon.
Elle ne baisse jamais les bras
Israa garde un grand espoir de quitter la prison et de trouver le soin nécessaire pour ses brûlures.
En dépit de ses maux et des doigts coupés à cause de la négligence médicale elle fait tout pour changer la vie morne des captives par le dessin par exemple. Elle entraine les adolescents à écrire des nouvelles à jouer des pièces de théâtre entre autres.
L’affaire la plus douloureuse pour Israa est l’éloignement de son enfant unique son fils Mo’tassim 10 ans. Les occupants sionistes ne lui laissent la voir qu’à compte-goutte.
L’autre affaire grave est le jugement prononcé par les tribunaux sionistes contre elle : onze ans d’emprisonnement et cinquante mille shekels d’amende. Ce n’est pas un vrai jugement pour Israa c’est finalement un jugement adressé à tous les habitants palestiniens de la sainte ville d’al-Quds une leçon pour tout un chacun se mettant en travers du chemin de la judaïsation.