Fri 23-August-2024

Le village de Safarine en conflit de survie face à l’occupation et la marginalisation !

mardi 12-septembre-2017

Sur un mont un peu haut entre les départements de Naplouse et de Tulkarem se hisse le village de Safarine. Safarine lutte pour exister pour garder son histoire ancestrale pour faire face à l’occupation et à ses agissements qui cherchent à pousser les Palestiniens à quitter leur village.

Le nombre de villageois ne dépasse les mille personnes. Les conditions économiques et sociales difficiles causées par l’occupation sioniste les poussent vers la porte de sortie.

Le village de Safarine se trouve à vingt kilomètres au sud-est de la ville de Tulkarem. Il est d’une surface d’environ cent hectares. Moins de vingt hectares en sont construits seulement après le départ de la plupart de ses habitants.

Le nombre de villageois est en baisse en haut leur nombre vivant à l’étranger. Plus de vingt-deux mille des personnes originaires de ce village habitent dans la ville de Tulkarem huit mille en Jordanie selon les statistiques du conseil municipal du village.


La marginalisation

L’ancien président du conseil municipal Aïd Mahmoud pense que la raison principale de ces départs est le manque de services ; le village est marginalisé.

Les villageois partent vers Tulkarem sur la vallée orientale sur la route de Qalqilia où ils construisent leurs maisons et ne retournent plus à leur village.

Un lieu de savants

Talal Chaqour l’actuelle président du conseil municipal du village de Safarine se trouve fier de constater que le cheikh Mohammed as-Safarini originaire du village est le cheikh de la doctrine safarienne. Ses livres sont étudiés à l’université al-Azhar du Caire et en Arabie Saoudite. Parmi ses livres il y a celui qui parle de l’histoire du Prophète Mohammed « Maaridj al-Anwar as-Saniy fi sirat an-Nabi al-mokhtar » en deux volumes.

Le village de Safarine a la malchance de se trouver vers une route déviatrice empruntée par les colons d’Anab. Le village n’est jamais tranquille. Les colons n’arrêtent pas leurs agissements. Ils ont mis la main sur les ruines du lieu historique de Samara. Ils volent ses richesses et ferment ladite route. Puis les transports reliant Naplouse à Tulkarem en manquent vitalement dit finalement Chaqour.

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