Sun 7-July-2024

Les souffrances des ouvriers palestiniens pendant le Ramadan sur les barrages militaires sionistes

vendredi 23-juin-2017

Un peu avant l’aube avant de commencer le jeûne du mois béni de Ramadan les fidèles musulmans se réunissent autour du repas du sohour. Mais des milliers d’ouvriers voulant aller travailler dans les territoires palestiniens occupés en 1948 se trouvent obligés deux heures avec ce temps du sohour de faire la queue sur les barrages militaires sionistes.

En dépit de tous les allégations des autorités de l’occupation sioniste parlant d’offrir des facilités aux Palestiniens pendant le mois béni de Ramadan l’état des ouvriers qui sont obligés d’emprunter les barrages militaires sionistes reste à désirer.

L’ouvrier Abollah Yahya en est un exemple. Il part à deux heures du matin vers le barrage d’at-Tiba à l’ouest de la ville de Tulkarem au nord de la Cisjordanie pour voir devant lui déjà des milliers d’ouvriers qui n’ont d’autre choix que manger leur repas du sohour sur le barrage même. Sur le barrage un périple des plus durs commence en commençant à jouer des coudes en essayant de se frayer un chemin à travers cette marée de gens qui veulent se rendre sur leurs lieux de travail à tout prix. Une opération qui pourrait prendre des heures.

Durant le mois sacré de Ramadan les ouvriers en bâtiment de la Cisjordanie travaillent la nuit les fonctionnaires publics y travaillent moins. Reste le cas des travailleurs des territoires palestiniens occupés en 1948 : le plus dur.

Sohour sur le barrage

L’ouvrier Yahya souligne à notre correspondant que malgré ces difficultés l’ouvrier palestinien ne pourra laisser tomber son travail.

Je dois prendre mon repas de sohour sur le barrage car l’ouvrier palestinien ne voudrait pas arriver à son travail en retard ; le patron israélien ne veut rien comprendre.

L’ouvrier palestinien tout seul

Selon les statistiques de l’Union générale des syndicats des ouvriers de la Palestine quinze mille ouvriers palestiniens traversent le point de passage d’at-Tiba quotidiennement en un temps très limité. On pourra imaginer la foule entassée pour le traverser. Il en est de même sur le barrage d’al-Jalma au nord de Jénine et sur le barrage d’Ayal à Qalqilia entre autres.

L’ouvrier Amjad Alawna parle de toutes ces mesures pratiquées par les occupants sionistes sur les barrages militaires sionistes à l’encontre des ouvriers palestiniens. Les ouvriers palestiniens sont inspectés de façon humiliante. Ils devront passer cinq portails avant de mettre la main sur une machine affichant tous les renseignements le concernant.

Quant à l’ouvrier Hassan Walwil de la ville de Qalqilya il dit que les ouvriers de la Cisjordanie qui travaillent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 sont laissés seuls à leur sort seuls face aux mesures complexes et injustes. Personne ne prend leur défense ; même pas un seul responsable de l’autorité de Ramallah n’en parle s’étonne-t-il.

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