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La guerre Al-Forqan une réussite palestinienne dans l’épreuve de la résistance

lundi 28-décembre-2009

L’année 2009 reste la plus dure dans l’histoire palestinienne depuis plus de six décennies. Les souffrances causées par la guerre agressive israélienne menée contre Gaza restent les plus difficiles à supporter. Cependant cette année 2009 a confirmé la forte volonté de résister à l’occupation israélienne aussi grands soient les sacrifices à donner.

Année de souffrances et de résistance

Le chercheur Mustapha Al-Sawaf a dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que 2009 est l’année de la douleur palestinienne. Cette année a pris la couleur du sang. Mais elle est aussi l’année du défi et de la résistance.

En dépit de tous ces martyrs et de toutes ces dévastations Gaza est sortie victorieuse la guerre a échoué à réaliser ses objectifs. La volonté du peuple palestinien n’a pas été entachée.

Le destin veut que l’année 2009 voie sa fin avec ce nouveau mur discriminatoire de séparation le « mur d’acier » sur les frontières égyptiennes avec la bande de Gaza un nouvel outil pour mettre à genoux le peuple palestinien.

Le rapport de Goldstone

Le rapport de Goldstone montre du doigt  les occupants israéliens les accusant d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Aujourd’hui leurs chefs craignent des poursuites judiciaires pour leurs crimes commis contre les enfants et les femmes. Tzipi Livni a dû fuir Londres.

La plus mauvaise année

Mustapha Al-Barghouti secrétaire de la Tentative nationale palestinienne remarque que l’année 2009 reste la plus mauvaise dans toute l’histoire contemporaine du peuple palestinien. La scène intérieure n’a jamais connu une telle division. Les négociations avec « Israël » ne sont jamais entrées dans une telle impasse sans parler de cette guerre agressive israélienne menée contre Gaza qui a laissé plus de 1400 morts et plus de cinq mille blessés.

La guerre a été dévastatrice dit Dr. Naji Charab professeur en sciences politiques à l’université Al-Azhar de Gaza. Pourtant le mouvement de la résistance islamique Hamas a pu en sortir plus fort. Il a pu montrer qu’il est un joueur essentiel.

Il est même « plus qu’un joueur essentiel » a dit Tzipi Livni l’ancienne ministre israélienne des affaires étrangères. Ainsi le Hamas est sorti de la guerre victorieux dit Raïd Noérat professeur en sciences politiques de l’université An-Najah en Cisjordanie.

C’est la première guerre qui a pris fin sans qu’un accord soit signé entre les Palestiniens et les Israéliens souligne-t-il.

La résistance populaire

La fin de l’année arrive avec l’équipe de négociations palestinienne avouant que 18 ans de négociations se terminent avec un échec total : l’Entité sioniste continue à ignorer les droits palestiniens et empêche l’installation de l’Etat palestinien. Elle continue cependant la judaïsation de la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) et la colonisation en Cisjordanie.

Al-Barghouthi croit que si l’échec des négociations continue de cette façon les Palestiniens n’auront d’autre choix que de trouver autre chose dont surtout la résistance populaire et la recherche d’un appui international à la cause palestinienne.

En réalité les négociations avec les occupants israéliens sont mortes. Et on ne peut plus jamais faire le pari sur le parrain américain. Ce dernier a montré son incapacité à faire la moindre pression sur l’occupation israélienne afin qu’elle respecte la paix dit l’écrivain Hani Al-Misri.

Le peuple palestinien doit chercher de nouvelles initiatives des éléments de pressions dont la résistance populaire ajoute-t-il. Il faut une nouvelle stratégie réunifiant les composantes du peuple et retrouvant les profondeurs arabe et internationale de la cause palestinienne.

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